Les élèves allophones et l'importance de développer la communication

Dans un milieu allophone, il est primordial d’être un modèle de langage pour les enfants puisque qu’ils sont en apprentissage d’une nouvelle langue. Le rôle de l’enseignant est d’enrichir le vocabulaire de l’enfant et de le reprendre lorsqu’il commet une erreur, sans trop insister, mais en reformulant à voix haute la forme correcte. On peut également imager les consignes avec des pictogrammes. La lecture est un des aspects oeuvrant dans le développement de la communication et dans l'apprentissage de vocabulaire nouveau chez l'enfant.
Encourager la lecture peut se faire par le biais d'activités ludiques autour d'un livre. Le moment du conte ne se réserve pas uniquement au niveau préscolaire. Lire un livre à sa classe, et ce à tous les cycles, peut être une activité qui favorise l'apprentissage de la lecture et la culture de l'imaginaire chez l'enfant. L’enseignant doit aussi être attentif à la prononciation de tous les enfants afin d’y déceler les troubles et les difficultés de langage le plus tôt possible s’il y a lieu. Comme la communication est un aspect important selon moi, pour devenir un meilleur citoyen, j’encourage beaucoup la communication orale devant les autres. Je trouve qu’il n’y en avait pas assez dans mes classes de stage 1 et 3.



Mon école de stage II, l’école Élan, proposait un projet éducatif basé sur la communication. Les élèves devaient faire une présentation orale chaque semaine, et cela même pour les enfants du préscolaire. Le Quoi de Neuf permet à l’enfant de s’initier aux rudiments de la communication efficace. L’enfant pouvait présenter un objet de la maison, raconter une situation ou une activité qu’il a fait avec son parent, etc. Il apprend  donc à s’exprimer clairement, à émettre une information et à se tenir à l’aise devant un groupe. Les autres enfants exercent également leur sens de l’écoute et s’initient à la formulation correcte de questions (ils ont droit à deux questions pour chaque présentation). 

Compétence 11

S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel.

Pour moi, être enseignante est une profession, mais également un des aspects qui me définit.
Je crois en l'éducation et c'est pourquoi je me dois, en tant qu'enseignante, de promouvoir cette passion et de l'entretenir en me gardant constamment à l'affût des différents enjeux majeurs dans ce domaine. Je crois que l'éducation est un des éléments clé d'une société saine et florissante.


Je me dois de faire une réflexion constante sur ma pratique, de me questionner sur la pertinence de mes interventions chaque jour dans ma classe.


La formation continue est un bon moyen de rester à jour et de continuer à bonifier certains aspects de sa pratique. Nous n'avons jamais fini d'apprendre. Les commissions scolaires offrent différentes formations à leurs employés chaque année. 


Les ateliers et les conférences qui traitent d'éducation pullulent, que ce soit au CEE (Centre des enseignantes et enseignants), avec notre syndicat, avec l'AQEP (Association québécoise des enseignants au primaire) ou autre. Je regarde régulièrement les formations offertes par ces organismes afin d'assister à ceux que je considère utiles à ma formation lorsque j'en ai la possibilité.




À ce jour, j'ai déjà assisté à plusieurs congrès de l'AQETA (Association québécoise des troubles d'apprentissage), du CEE ou de l'UQAM sur le Braingym, le yoga pour enfants, différents troubles d'apprentissage, les ateliers de développement de l'écriture chez les enfants, les élèves allophones en francisation en milieu scolaire, etc. De plus, je reçois les infos-lettres par courriel de différents éditeurs jeunesse et les dépliants de certains éditeurs pédagogiques à la maison, afin d'explorer de nouveaux outils avec lesquels je pourrai bientôt travailler.


Plus près de moi, la Dictée Éric-Fournier offre un site où la formation continue en français est à l'honneur pour les enseignants ou les étudiants en enseignement.


LA DICTÉE ÉRIC-FOURNIER



Je crois que s'engager dans une démarche individuelle de développement professionnel veut également dire ne jamais cesser de cultiver son intérêt pour l'éducation et d'enrichir chaque jour sa propre culture.


Que ce soit par le biais d'activités artistiques, culturelles ou sportives, par la découverte de nouveaux jeux, de nouveaux auteurs ou tout simplement se tenir au courant de l'actualité, ces éléments font partis de l'éducation de nos jeunes à l'école.


SITE DU CEE






Le cercle de lecture

Le cercle de lecture

Le cercle de lecture est un projet pédagogique qui consiste à mettre en équipe des élèves qui liront le même roman Jeunesse afin d’en discuter et de remplir des fiches de lecture ensemble pour vérifier leur compréhension du récit. En lisant le même récit, ils peuvent par la suite co-construire leurs opinions en émettant des réflexions, guidées ou non (par les fiches), en partageant leurs interprétations personnelles face au récit et en faisant des liens avec leur vécu, la réalité. Les fiches de lecture distribuées lors des rencontres hebdomadaire en équipe comporteront des pistes de réflexions et des questions de compréhension de lecture. Aussi, un aide-mémoire sera remis à chaque élève proposant un espace où recueillir des questions, des réflexions, des mots difficiles lors de leur lecture individuelle à la maison.




    Pourquoi un cercle de lecture? 

Un cercle de lecture sert à engager les élèves dans une activité signifiante plus tangible afin de les encourager à la lecture et au partage de leurs idées. L’élève pourra acquérir des habiletés de lecture ainsi que des stratégies de compréhension et de communication. Ces compétences, toutes reliées au domaine langagier, sont le pilier de la voie de l’apprentissage pour tout apprenant.
Comme le tout se passe en partie en équipe, l’élève développera des compétences sociales d’écoute et de respect envers les différentes réactions et opinions des autres.


Les élèves en difficulté


Les équipes seront formées de manière hétérogènes, donc les enfants avec plus de difficultés en lecture ensemble et les plus forts ensemble. De cette manière, il sera plus aisé de construire des fiches pédagogiques reliées aux romans en fonction du niveau de lecture de l’équipe. Une des équipes sera composée des quatre enfants ayant le plus de difficultés, soit un élève dyslexique, deux élèves en provenance de classe d’accueil et une élève qui arrive tout droit d’une classe préparatoire en France qui ne détient pas le même niveau de stratégies de lecture. Comme nous serons deux adultes en classe, cette équipe sera assise à une table retirée avec l’enseignante et exploitera un livre de niveau 1ère année (collection Rat de bibliothèque et carnet associé). Je passerai dans les autres équipes afin d’observer, d’aider à la réflexion des élèves et pour répondre aux questions.

Je tenterai également de former des équipes équitables et d’encourager la prise de parole dans la discussion par tous les élèves de l’équipe grâce au système de motivation de la classe. Les enfants devront également auto évaluer leur propre effort et évaluer la participation de leurs pairs. Le choix des romans à lire joue également ici un rôle clé sur la motivation et les efforts que les élèves déploieront pour s’investir dans l’activité, surtout pour les élèves en difficulté. L’enseignant doit s’assurer que les thèmes exploités dans le roman soient appropriés et familiers pour la catégorie d’âge des enfants, afin que ceux-ci puissent s’identifier aux personnages et aux situations présentes dans le récit. Dans le cas de ce projet pédagogique en particulier, les romans ont été préalablement sélectionnés par mon enseignante associée. Huit romans m’ont été proposés. Pour des raisons de logistique, j’ai choisi quatre livres, en fonction du nombre d’élèves à diviser en sous-groupe, et je n’ai conservé que ceux qui comportaient six à sept chapitres, afin de faciliter les rencontres ponctuelles et de minimiser la durée du projet. Des périodes de cercle de lecture extra sont prévues à l’horaire afin que les équipes qui n’ont pas terminé de répondre aux questions des fiches pédagogiques puissent avoir le plus de temps possible pour le faire. Les équipes qui auront déjà remplies les fiches pourront faire du travail individuel durant ces périodes.

Stratégies du lecteur 
- Suivre avec son doigt afin de ne pas se perdre et de ne pas sauter de ligne
- Ne pas lire avec le livre dans le visage
- Décortiquer les mots difficiles en syllabes



Stratégies de l’élève qui écoute
-        Suivre le texte lu par le lecteur avec son doigt
-        Ne pas interrompre le lecteur
-        Imaginer l’histoire dans sa tête




Pistes de réinvestissement

Malheureusement, comme je suis en stage seulement pour sept semaines, je ne pourrai mettre en place de nouvelles activités de réinvestissement ou continuer le cercle de lecture en modifiant les équipes et/ou les romans. Voici tout de même une liste que je remettrai à mon enseignante associée qui, selon son bon vouloir, pourra l’utiliser pour s’inspirer si elle veut développer le projet d’avantage.

  • Mettre en scène une partie ou un moment préféré dans le roman
  • Transformer divers faits du roman et en discuter ou s’en inspirer pour une rédaction
  • Décrire ce que ‘‘moi’’ j’aurais fait à la place du personnage
  • Créer une nouvelle page de couverture pour le roman
  • Écrire une lettre à l’auteur ou au personnage principal lui-même
  • Dessiner une vignette qui représente chaque chapitre par un moment fort de celui-ci
  • Représenter les personnages principaux en figurines de papier mâché ou de pâte à modeler
  • Aborder la ligne du temps en plaçant les évènements du roman en ordre chronologique
  • Créer une pièce de théâtre ou une maquette reproduisant les moments ou les lieux importants du roman
  • Exploiter les thèmes véhiculés dans le récit
  • Voir plus en détails l’histoire des cercles de lecture
  • Faire des jeux de rôles dans le cercle de lecture (diplomates, duchesses et ducs, comme à l’époque)
  • Et bien sûr, recommencer le cercle de lecture avec de nouveaux livres et si nécessaire, reformer de nouvelles équipes

Un exemple de Fiche de lecture    La grille de coévaluation du Cercle de lecture


La conciliation études-famille

Pour une politique familiale dans nos universités....




Comme nous le voyons souvent dans les médias, notre génération, appelée communément ‘’génération Y’’, semble adhérer à de nouvelles valeurs : l’éducation, le travail comme un accomplissement et non comme une fin, la priorisation de la famille avant tout. Avec toutes ces valeurs au premier plan, la conciliation travail/famille et études/famille devient une préoccupation de plus en plus importante à nos yeux. Comme les instances de notre chère université ne semble pas mettre en place des services qui visent l’accessibilité aux études des 6000 étudiants ayant des enfants à charge fréquentant l’établissement, une étudiante de l’UQAM a voulu travailler en ce sens en fondant le Comité de Soutien aux parents étudiants de l’UQAM. Depuis septembre 2008, notre mission est de mettre en œuvre divers projets permettant d’offrir des services pouvant faciliter la conciliation études-famille et améliorer la condition socio-économique des parents étudiants de l’UQAM. Nous souhaitons également offrir aux parents et futurs parents étudiants un lieu de rencontre et d’échange afin de développer l’entraide et la solidarité entre parents. Nous voulons favoriser la visibilité et la reconnaissance des parents étudiants et faire connaître leur situation auprès de la population uqamienne et des instances de l’Université.
Bien souvent gratuitement, les quelques 700 membres, déjà à notre actif, peuvent profiter de café-rencontres, de conférences, de sorties récréatives (pique-niques, piscine, théâtre, etc.), d’un service d’aide ponctuel et de ressources littéraires à notre local. Un réseau de gardiennage se basant sur l’idée d’un échange de service entre les membres inscrits a nouvellement été mis sur pied depuis octobre 2009. D’ici juin 2011, un bottin de ressources utiles pour les parents étudiants sera disponible pour consultation à chaque association étudiante et à notre local. Grâce à l’initiative du CSPE-UQAM, des tables à langer ont également été installées dans quelques toilettes ciblées de l’UQAM. Une salle aménagée pour l’allaitement sera aussi disponible sous peu et les mamans étudiantes qui allaitent peuvent venir s’installer à notre local ou au Centre des Femmes, le local voisin du nôtre, lorsqu’il est ouvert. Un bulletin hebdomadaire est envoyé à tout les membres par courriel afin de les tenir informés du de l’évolution des projets et des activités à venir.
Pourtant, le manque de reconnaissance du statut de parent étudiant et la méconnaissance de la réalité vécue par ceux-ci  ralentissent le mouvement d’expansion de CSPE-UQAM. En effet, durant les 40 ans d’existence de notre université, plusieurs comités comme celui-ci ont tenté de voir le jour, mais n’ont malheureusement jamais duré, faute d’épuisement en raison du manque de prise au sérieux des instances de l’université et du lourd système bureaucratique qui entoure toute implantation ou demande à l’UQAM. Plusieurs revendications, telles la halte-garderie, celle du développement d’une politique familiale et l’aménagement d’un local d’accueil pour les parents étudiants, entre autres, projets à long terme à plus grands déploiements, sont plus ou moins bienvenus au regard de la mollesse de certaines instances de l’UQAM sur le sujet. Nous avons pourtant obtenu l’appui de toutes les associations étudiantes, de certains syndicats et de doyens de certains programmes. Les luttes laborieuses, où l’on doit s’essouffler suite à de périlleuses demandes bureaucratiques sont choses courantes pour le Comité et rendent les démarches compliquées. À l’UQAM, un étudiant sur 20 est parent étudiant, et vu l’engouement de notre génération pour la famille, il est dit que ce chiffre ne cessera d’augmenter! Mieux vaut prendre les devants tout de suite!

Compétence 10

 Travailler de concert avec les membres de l’équipe pédagogique 
à la réalisation des tâches permettant le développement et l’évaluation des compétences visées 
dans le programme de formation, et ce, en fonction des élèves concernés. 


Deux têtes valent mieux qu'une


Que ce soit pour un PIA (plan d'intervention individualisé), des mesures de soutien, l'élaboration d'une activité, du budget-cycle de l'année, l'implication dans un comité ou simplement afin de partager des trucs et astuces, la collaboration avec les membres des différents types de métiers de l'équipe-école est inévitable. 



Le climat de notre milieu de travail est d'abord et avant tout dû à la dynamique entre les membres de l'équipe-école. Il est important de considérer tout le monde sur un même pied d'égalité. Chacun possède sa part de responsabilité au bon fonctionnement de l'établissement, du concierge à la direction. Lors d'une réunion avec n'importe quel membre du personnel, il est important de conserver civisme, éthique et respect dans la discussion, quel que soit le motif de la rencontre. 

Avec la réalité d'aujourd'hui, c'est à dire le fonctionnement par cycle, communiquer avec nos collègues de l'équipe-cycle est essentiel.  D’abord, pour déterminer ce qui sera respectivement abordé et évalué à chacune des années du cycle et d’autre part pour favoriser une progression harmonieuse des apprentissages. Aussi, certains projets peuvent être réalisés conjointement. Le budget pour le cycle doit également être discuter et voter ensemble. Les autres enseignants peuvent apporter une vision différente et améliorer nos propres pratiques en tant qu'enseignant. Il est important de prendre le point de vue de chacun en considération.
L'entraide entre collègue permet de mettre à profit le savoir de tous et de diversifier l'enseignement selon les intérêts de chacun. Le partage du matériel est également très apprécié dans une école.


L'enseignant peut obtenir de l'aide de plusieurs agents dans l'école. En effet, lorsqu'il s'agit de prendre une décision à propos d'un élève, mieux vaut suivre le dicton: deux têtes valent mieux qu'une! Il ne faut pas hésiter à prendre l'expertise de chacun.

Lors de mon stage 3, c'est l'orthopédagogue qui nous a suggéré, à mon enseignante-associée et moi, de mettre en place une méthode d'auto-contrôle fonctionnant avec des jetons, pour un élève qui posait constamment des questions ou faisait des interventions hors-sujet. Elle avait vu cette méthode dans une autre école. Et cela fonctionnait à merveille avec notre élève!


Récemment, j'ai eu un contrat dans mon ancienne école de stage durant un mois et demi dans une classe multi-niveaux de deuxième cycle. Ne sachant pas vraiment quelle direction prendre pour enseigner à des élèves de 3e et de 4e année à la fois, j'ai consulté la conseillère pédagogique de l'école. Celle-ci m'a grandement aidé en me proposant quelques avenues et en me donnant des ressources pour mettre sur pied différentes activités de mathématiques qui rejoindraient autant les 3e que les 4e. J'ai aussi pris un rendez-vous avec l'orthopédagogue qui suit deux de mes élèves afin de connaitre d'abord leur situation et de travailler dans la même direction qu'elle. Ce fût fort enrichissant. J'ai réalisé l'importance et la pertinence d'avoir une bonne communication avec les différents acteurs oeuvrant pour l'éducation de chacun des enfants de notre groupe.




Article sur la pertinence des décisions en équipe-école sur le projet éducatif,
paru dans Vie Pédagogique, 12 mars 2004
par Louise Royal et Louise L. Lafontaine



L’ÉQUIPE-ÉCOLE ENGAGÉE DANS SON PLAN DE RÉUSSITE EN 
DÉFI DES APPARENCES



Extrait


 « Le fait de prendre un temps de réflexion par rapport aux réalisations et aux 
résultats obtenus amène les équipes-écoles à discuter leurs façons de faire et à les 
remettre en question soit pour proposer de nouvelles avenues, soit pour apporter 
des améliorations. C’est donc sous l’angle de l’innovation que les milieux réalisent 
leur démarche d’évaluation, et cette innovation leur permet de se différencier.»














Compétence 9

Coopérer avec l’équipe-école, les parents, les différents partenaires  sociaux et les élèves en vue de l’atteinte des objectifs éducatifs de l’école. 

Les parents sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Ils jouent donc un rôle primordiale dans notre métier. Le respect du milieu familial versus le milieu scolaire est essentiel à une bonne relation de confiance. Lorsque les parents ont une bonne relation avec l'enseignant et l'équipe-école, cela transparaît dans leurs actions et leurs paroles à propos du milieu scolaire. Ils peuvent alors développer une plus grande motivation à s'impliquer dans le cheminement scolaire de leur enfant et dans les activités de l'école, ce qui valorise le système scolaire aux yeux des enfants. De nos jours, les moyens de communication sont nombreux. Lors de mes stages, j'ai pu observer que l'agenda n'était pas le seul moyen de communication. Parfois, l'enseignant communiquait chaque mois par courriel avec les parents afin de leur donner un bilan de ce qui avait été vu en classe, pour demander des bénévoles ou du matériel particulier, etc. 






Lors de mon stage 2, dans une école alternative, les parents avaient une grande latitude d'implication et venaient même donner des ateliers sur un thème ou une spécialité de leur choix une fois par mois, lors des libérations de l'équipe-cycle. Tout le monde était alors gagnants! Les parents pouvaient expérimenter un climat de classe et voir dans quel milieu leur enfant évolue. Les enseignants obtenaient un temps entre eux pour planifier des projets et l'école n'avait pas besoin d'engager un suppléant! Les enfants étaient vraiment contents lorsque leur parent prenait la classe en charge. C'était par contre une grosse responsabilité pour le parent. Même si les parents n'animent pas nécessairement une activité, il peut être intéressant de profiter de leur expertise ou de leur disponibilité pour tout autre tâche. Ouvrir la porte de la classe aux parents les sécurisent sur le milieu scolaire et peut donner une coup de pouce à l'enseignant. J'ai même vu des parents dans certaines classes qui élaboraient du matériel et même un papa menuisier qui a construit du mobilier pour la classe!


L'enseignant peut également tirer parti des services qu'offre la communauté. Certains organismes proposent des activités très intéressantes à faire avec les élèves. Ces partenariats peuvent devenir rapidement riches et durables. La relation école-famille-communauté contient plusieurs avantages qui peuvent grandement être mit à profit. De plus, cela permet aux parents et aux enfants de découvrir de nouvelles ressources dans leur quartier. 




La coopération avec tous les agents du milieu est cruciale pour la réussite des élèves. On doit réussir à créer un pont entre l’école, la famille et la communauté. Lorsque ces trois éléments travaillent de concert, il peut en résulter des choses magnifiques.






Voici la lettre envoyée aux parents lors de mon stage 3 afin de les informer de mon arrivée en classe:




Lettre aux parents




Il se peut parfois qu'il arrive des conflits entre parents et enseignant. Il faut toujours rester très professionnel et justifier ses actions en prenant des notes et en ayant des éléments concrets à apporter à la discussion. Les parents seront probablement émotifs à propos de leur enfant. L'enseignant doit contenir son émotion et tenter de rester éthique. Il faut toujours avoir en tête que chacun des partis ne veut au fond que le bien de l'enfant!