Hypersexualisation des jeunes

Sexy inc. Nos enfants sous influence 

Documentaire explorant l'hypersexualisation de notre environnement ainsi que ses effets nocifs sur les jeunes. Nos enfants sont-ils poussés à devenir de petits adultes avant l'heure? La réalisatrice dénonce la culture malsaine dans laquelle baignent les enfants et les adolescents. Proposant plusieurs pistes d'action afin de lutter contre l'hypersexualisation et l'érotisation de l'enfance, le film nous invite à nous mobiliser pour mettre un terme à ce phénomène inquiétant.


Notre espace publique constamment sexualisé, les enfants nous imitent. Pour eux, cela est devenu normal de voir ces images, sans points de repères. Cela est d'autant plus inquiétant, je l'ai vécu en stage. Les enfants de 11-12 ans qui demandent si c'est vrai qu'au secondaire certaines filles font des fellations pour 1$, ça fait très peur. Certaines jeunes filles étaient en émoi devant Lady Gaga, qui, ma foi, représente l'énergie sexuelle à pleine vapeur. Et les fillettes chantent ces paroles sans savoir ce qu'elles disent! Rapport égalitaire, éducation, relations amoureuses saines, faire attention à l'autre, on vit dans une société  où les repères présentés démontrent complètement le contraire! Ouf! Projetés depuis l'enfance dans un univers de séduction, où les jeunes garçons et les jeunes filles doivent plaire, où est rendu l'intimité et le respect du partenaire ( concept qui ne devrait même pas exister à cet âge, d'ailleurs!) Un film percutant qui met en scène des jeunes qui prennent la parole sur le sujet.
Que peut-on faire pour améliorer cette situation?

Une fiche pédagogique est disponible sur le site de l'ONF en lien avec le film.

 Rapport pour outiller les jeunes contre l'hypersexualisation 


 Le film ici

Sexy inc. Nos enfants sous influence, un film de Sophie Bissonnette, ONF, 2007

Photo: publicité American Apparel

Vous voulez en voir plus sur le sujet? Visionner l'émission de Kilomètre Zéro en cliquant ci-dessous

Porno et ados : un mélange explosif ? 




Une liste de référence sur le sujet: Cliquez ici

Coup de coeur- théâtre



Chambre(s)

Tout art s’adresse aux sens, d’abord, plus qu’à l’esprit. — Francis Carco

En renouvelant sans cesse ses méthodes d’exploration dramaturgique, Eric Jean nous propose un nouveau voyage dans les méandres de l’âme humaine où la réalité côtoie un univers onirique envoûtant. Cette fois-ci, dans une volonté de faire parler le corps de l’acteur et sa présence dans l’espace, la scénographie et l’environnement sonore seront les points d’ancrage d’une œuvre unique laissant émerger un nouvel espace identitaire.

Vous êtes des génies! :) j'ai été complètement transportée!et une petite boule d'émotion dans la gorge, je n'avais plus envie de sortir de la ''chambre(s)''... des thèmes en capsules sur l'amour, l'identité, le désir, l'explosion artistique et le bouillonnement émotionnel.  Vraiment bravo! les comédiens étaient exquis, le son, la musique, tout.. des moments choquants, drôles, tristes, toute la gamme y était! J'ai adorée :)


 Un extrait en répétition: cliquez ici!

 Chambre(s)
Écriture scénique, dramaturgie et texte : Eric Jean et Pascal Chevarie, en collaboration avec les comédiens et les concepteurs
Mise en scène : Eric Jean
Scénographie : Pierre-Etienne Locas + Éclairages : Martin Sirois + Musique : Vincent Letellier + Assistance au son et sonorisation : Olivier Gaudet-Savard + Costumes : Cynthia St-Gelais + Maquillages et coiffures : Angelo Barsetti + Assistance à la mise en scène et régie générale : Annie Beaudoin
Avec : Évelyne Brochu, Maxime David, Sébastien David, Sylvie Drapeau, Matthieu Girard, Alexandre Landry, Sacha Samar
Une production du Théâtre de Quat’Sous

Coup de coeur - Documentaire

Les enfants du palmarès




Bientôt, des milliers d'enfants de 6e année passeront des examens dans l'espoir d'être admis dans une école privée. Véritable cauchemar pour les enfants et leurs parents, cette course aux meilleurs relève presque de l'ordre du traumatisme. Encore ébranlée par ce qu'elle et son fils Laurent ont vécu, la réalisatrice Marie-Josée Cardinal a décidé de faire un documentaire sur cette compétition qui n'est pas sans conséquence. Les enfants du palmarès présente des enfants habités par le stress, l'anxiété et la peur dans le désormais redoutable passage du primaire au secondaire. Pourquoi? Parce qu'ils veulent éviter l'école publique à tout prix!
 
Considère-t-on encore l'école publique comme un choix valable? Voulons-nous des enfants qui étudient tout l'été pour leur examen d'entrée à l'école secondaire? Est-ce que les palmarès des écoles, fortement médiatisés, sont la cause de l'écart qui se creuse entre le public et le privé? Un documentaire qui relance le débat entre la dévalorisation de l'école publique et le financement des écoles privées au Québec. Lors de la première projection, à l'UQÀM, la salle a été transportée d'émotions devant ces enfants mal informés et en crise d'anxiété. Les réactions étaient vives!
 
Présenté à l'UQÀM, à la Salle Marie-Gérin-Lajoie le 28 septembre 2009  à 19h30
Diffusé à Canal D le 18 octobre 2009 à 20h00

Les enfants du palmarès, un film de Marie-Josée Cardinal, production de Marcel Simard, 2009
 

À l'abordage!

Pirate-O-manie - manuel pour apprenti pirate

Marins d'eau douce, hissez les voiles pour une expédition palpitante à bord du navire le pus sauvage qu'est connu les sept mers!  Un ouvrage foisonnant, très richement illustré de cartes, d'artefacts, de documents d'archives, de photographies et d'oeuvres d'art, qui fera le bonheur de tous les jeunes en mal d'aventures.

Ce livre est très bien fait, captivant, remplis de courts textes sur une foules de sujets touchant le monde des flibustiers marins! Une carte au trésor, un vrai drapeau de pirate à afficher à la fin du recueil, une ligne du temps, des pirates connus, des armes, des articles de journaux, des trucs pour survivre en mer, des faits historiques! Ce livre bouillonne, que dis-je, tempête d'idées pour animer les jeunes garçons et es jeunes filles qui ont un vif intérêt pour les découvertes et la piraterie!

Pirate-O-manie - manuel pour apprenti pirate, Alan Hecker et Alisha Nichaus, Éditions Hurtubise HMH, 2007

Journal d'une maitresse d'école



Je suis une maîtresse d’école. Ou plutôt j’étais, car, avant d’être trop amer, je suis parti et suis devenu aubergiste. Non, il n’y a pas de fautes d’accord dans mes participes passés: oui, je suis un des trop rares hommes qui enseignent au primaire. Mais je suis, virtuellement, quand même une maîtresse d’école!
Je suis une maîtresse d’école mais pas tout à fait un enseignant, un professeur ou un pédagogue, comme pourraient s’en réclamer mes collègues du secondaire, du collégial ou de l’université. J’ai la même formation universitaire que mes collègues, j’ai même une maîtrise en enseignement, mais, contrairement à eux, je ne fais pas qu’enseigner.
Non. À titre de maîtresse d’école, je suis passée directement de ma cuisine à ma classe, en emportant avec moi mon petit fardeau de tâches domestiques. Je fais presque tout mon secrétariat, le ménage et le rangement de ma classe, je soigne, je garde, je surveille, j’encadre, j’élève des enfants et, dans le temps qu’il me reste, j’enseigne. Aucun enseignant du secondaire, du collégial ou de l’université n’accepterait d’accomplir pareilles tâches. Et il aurait bien raison…



Univers de femmes

J’ai enseigné près de vingt ans dans cet univers de femmes, et cela m’est toujours apparu comme une évidence: l’école primaire reste calquée sur l’univers des femmes à la maison, alors que tous les autres niveaux d’enseignement sont de véritables lieux de travail, avec à la clé un statut d’enseignants professionnels. Pourtant, de façon inexplicable, cette réalité, cette inégalité, n’est jamais évoquée par quiconque, comme si elle avait toujours échappé à l’analyse des acteurs du monde de l’éducation: les enseignantes du primaire traînent avec elles tous les petits vestiges de l’aliénation des femmes à la maison, et personne ne semble s’en apercevoir, personne ne s’en plaint et, surtout, personne ne le remet en question.
Par exemple, à tous les ordres d’enseignement, on bâtit des écoles avec des espaces prévus pour les enseignants. On appelle cela des bureaux. Pas au primaire. Mais, direz-vous, n’en ont-elles pas un bureau, dans leur classe? Mais voilà justement ce que c’est qu’être aliéné: ne plus voir les évidences, ne plus avoir le recul suffisant pour se rendre compte qu’on est privé des choses essentielles auxquelles tous les autres ont droit. L’accepter et faire avec.




Pas de bureau pour la maîtresse

Un bureau, c’est un espace physique bien défini où un enseignant peut se retirer afin de s’outiller pédagogiquement, afin de planifier et d’organiser son enseignement. Un bureau, c’est au moins un espace virtuel, sinon physique, où je peux me recueillir et réfléchir à ma pédagogie. Pas une classe où, midi et soir, concierge, enfants, collègues entrent comme dans un moulin; pas un local où s’installent malgré vous le service de garde, la période des devoirs ou le service des loisirs de la municipalité.
Toutes choses qui ailleurs paraîtraient insupportables à tous les autres professionnels des autres ordres d’enseignement. Un bureau, cela nous aurait-il échappé, c’est aussi un espace déterminé dans le temps. Tous les professionnels des autres ordres d’enseignement ont des temps bien définis dans leur horaire pour planifier, corriger, rencontrer les étudiants ou leurs collègues. C’est reconnu. Et nécessaire. Mais, semble-t-il, pas au primaire.


Perfectionnement

[...] À l’université ou au cégep, les enseignants ont un espace de temps alloué ou des budgets prévus pour la recherche et le perfectionnement. Rien au primaire ni non plus au secondaire. L’ingénierie scolaire n’a jamais prévu d’espace opérationnel pour les enseignantes du primaire, ni en recherche ni en réflexion ni en préparation. Les journées pédagogiques? Sur les quatre ou cinq journées allouées en début ou fin d’année, entre deux réunions, une enseignante prend les trois premiers jours à laver les pupitres, placer sa classe, ranger le matériel, remplir des formulaires, consulter mille et une directives, préparer la fête d’accueil, etc., et les trois derniers jours à refaire des choses semblables. Pédagogiques, ces journées?
À l’université, un enseignant peut prendre une année complète pour se perfectionner. Avec plein salaire. Fort bien! Mais pour la maîtresse d’école, comme si cela ne comptait pas, peu de moyens sont mis à son service afin qu’elle puisse approfondir sa connaissance du métier. Les quelques rares formations pédagogiques servent, la plupart du temps, à amener la maîtresse d’école à adhérer aux grands principes pédagogiques concoctés par des gens qui ne mettent même pas les pieds dans la classe et qui pourtant s’arrogent le droit de réfléchir à ses côtés… pour ne pas dire à sa place.



Réfléchir au métier

C’est aussi cela l’aliénation: tous ces spécialistes qui décident à votre place ce que vous devez enseigner et comment vous devez l’enseigner. Un professeur d’université hurlerait et déchirerait sa toge. Les enseignantes du primaire, j’en ai la profonde conviction, peuvent et doivent avoir une réflexion sur leur propre métier.
Une évidence: si déjà, au primaire, vous n’armez pas le béton sur lequel reposeront les fondements du savoir, tout l’édifice risquera de s’écrouler plus tard.


Un ordre «mineur»?

Préparer l’acte d’enseigner serait-il moins important au primaire? Planifier un seul cours, dans une seule matière, au secondaire, au cégep, à l’université, serait-il plus compliqué et plus essentiel que bien préparer six ou sept périodes par jour, dans six matières, bien distinctes, au primaire? Huit plus un, b-a ba, serait facile à enseigner et moins didactique? Alors, il faut relire Piaget!
Au niveau d’un enfant, l’apprentissage d’une équation mathématique ou d’une règle de grammaire est probablement aussi exigeant que maîtriser la formule qui permet de calculer la masse calorifique totale dégagée à la suite de la collision entre deux particules atomiques dans un tunnel à vide. Ordonner, sérier, comparer, organiser des nombres et des lettres, c’est tout aussi compliqué que faire le résumé sur deux ou trois pages d’À la recherche du temps perdu et ô combien tout aussi déterminant pour toute l’architecture intellectuelle qui se construit dans les jeunes esprits de nos enfants. Croire que l’enseignement au primaire est plus facile ou moins important qu’aux autres ordres d’enseignement, cela aussi c’est aliéner la mission des enseignantes au primaire.


Tout, sauf enseigner!

Alors que l’on cherche de tous bords tous côtés des explications logiques à la crise dans l’éducation, on ne s’est jamais rendu compte que les enseignantes du primaire font mille et une autres choses qu’enseigner. À ce que je sache, au secondaire, au collégial, à l’université, la tâche est entièrement consacrée à des activités d’enseignement et pédagogiques. Simple bon sens.
Au primaire, sur les 27 heures de tâche éducative, que reste-t-il comme temps réel d’enseignement? Sur une journée de 5,5 heures en présence élève, sur le terrain — pas dans la convention, j’insiste! —, une enseignante consacre près d’une heure en surveillance, encadrement et déplacement; une autre en gestion de classe, règlement de conflits et discipline; une autre en ménage, rangement, imprimerie, classement et mille autres petits préparatifs avec ou sans ses élèves; une autre à mille et une autres activités collatérales liées à l’école, à la municipalité, aux services communautaires. C’est très noble, bravo! Mais un pilote peut-il en même temps diriger l’avion, servir les martinis aux passagers et nettoyer la passerelle? Si, à la fin d’une journée, il reste trois petites heures, solides, d’enseignement, c’est déjà inespéré.
[...] Et si les maîtresses d’école rendaient leur tablier et exigeaient de retourner à ce qui est leur fonction essentielle, soit se considérer comme d’authentiques pédagogues et enseigner? Et si c’étaient elles, et non pas le ministère de l’Éducation, qui avaient l’expertise?


La réforme

Au tout début du lancement de la réforme, j’ai passé une journée au Complexe G, cette tour du ministère de l’Éducation, à Québec, avec un sous-ministre et trois responsables de programmes et, je vous jure, je n’invente rien, ils ont consacré une partie de la journée à tenter de s’entendre sur le sens du terme «compétence transversale».
Aucun n’a même été capable de citer correctement la définition qui apparaît dans le document fondateur de la réforme… Alors que l’on cherche des solutions à la crise dans l’éducation, on devrait peut-être se tourner vers les enseignants, les seuls véritables experts. Les solutions sont pourtant si simples, si évidentes, que les coupeurs de cheveux en quatre ne peuvent plus ni les voir ni les concevoir.
Un petit exemple parmi d’autres: avec les services de garde en place dans toutes les écoles, rien n’empêcherait que l’on déleste les enseignantes de toute la partie surveillance et encadrement, que l’on pourra remplacer avantageusement par des activités d’enseignement. Un autre, tiens, pour titiller l’imagination des hauts fonctionnaires: redonnez aux secrétaires et aux concierges les tâches qui leur reviennent, créez du même coup de l’emploi, et permettez aux enseignantes de vaquer à des tâches nettement plus pertinentes. [...]
Parmi d’autres, elle existe cette solution, qui s’énonce toutefois si clairement qu’elle demeurera éternellement inaccessible aux esprits kafkaïen qui hantent les arcanes du ministère: Madame la Ministre de l’Éducation, Madame la Présidente de mon syndicat, laissez les enseignantes enseigner. Reléguez la maîtresse d’école aux oubliettes.

- Yves Waddell  -  20 octobre 2008 

Choc des cultures

Lettre de Chine

Catherine, une jeune adolescente née en Chine, adoptée à l'âge de six mois par un jeune couple du Québec,vit heureuse jusqu'au jour où elle reçoit une lettre d'une femme qui dit être sa vraie mère en Chine et vouloir la voir. En compagnie de son parrain, un exilé chinois, Catherine part donc en Chine afin de rencontrer sa mère qu'elle croyait morte. Au pays de ses ancêtres, nous vivrons avec elle des émotions intenses tout en découvrant une Chine nouvelle sur laquelle souffle un vent de liberté.

Roman pour adolescent, si vous avez de bons lecteurs au 3e cycle, ce livre peut être une belle porte d'entrée sur la différence des cultures et des droits et libertés de chacun ailleurs dans le monde.
Le personnage de Catherine est simple et attachant, et l'enfant découvre un tout autre univers.
J'avais onze ans quand j'ai lu ce livre pour la première fois, et j'avais aimé le choc des cultures que je découvrais.



Lettre de Chine, Guy Dessureault, Collection Conquête Drame, Éditions Pierre Tisseyre, 1997

Coup de coeur - Revue jeunesse

 À la une- Héros en action!


À la une est une collection de 90 titres destinée aux élèves de la 4e à la 12e année qui saura divertir, captiver et inspirer tous les élèves, y compris les élèves en difficulté. Cette collection convient très bien aux cercles de lecture, au travail en équipe et à la lecture autonome. Les textes saisissants ont été conçus pour susciter un vif intérêt chez les garçons.

La collection présente des liens multidisciplinaires avec la science, l’histoire, la géographie, les carrières et professions, la santé et le développement personnel et les arts. Attrayante pour les garçons - youppi!- de par ces sujets et les courts textes qui sillonnent les pages, À la une est mon coup de coeur découvert lors du congrès de l'AQETA 2009. De belles images, de petites bulles comportant des questions, des pistes à suivre et des liens internet, je n'avais acheté que celle sur les héros (par manque de budget!! - à quand les stages rémunérés!) puisque c'était la thématique de la semaine à mon école de stage.

Collection À la une, Section Littératie des Éditions Duval Jeunesse

Une revue pour parler d'art

Revue Dada, la première revue d'art


Une revue merveilleusement bien faite que j'ai découvert lors de l'exposition War is Over de Yoko Ono et John Lennon, au Musée des Beaux-Arts l'an dernier. Le numéro que je possède porte sur la Paix contre la Guerre (voilà pourquoi elle était vendu à l'exposition!), mais la maison publie neuf numéros par année sur une foule de sujet différents qui mêlent l'art, l'actualité et plusieurs matières comme le français, les sciences et l'univers social.


Vous pouvez aller visiter le site - voir ci-dessous- où on y trouve jeux et activités, photos, ''artctualités'' et les bons de commande bien sûr (à imprimer et à retourner par la poste, ils n'ont pas encore de système d'achat directement sur internet).



Pour bons de commande ou activités sur le site : Cliquez ici!


Revue Dada, Éditions Mango Presse, 2004

De la magie, encore et encore!

Drôle de tour

La série À l'école des petits magiciens nous présente quatre élèves dans une école de soricers
qui apprennent la vie et les bons comportements avec leurs amis.

Une série d'aventures à mi-chemin entre l'album et la bande-dessinée, pour les 3 à 9 ans.


Activités pédagogiques en lien avec le récit:  Cliquez ici!

Drôle de tour, Danielle Simard, Collection Raton Laveur, Éditions Bayard, 2007
illustrations de Fil et Julie

Première lecture

Ma première bicyclette

Du plaisir à lire est une collection conçue pour initier les enfants à la lecture et les aider à devenir des lectrices et des lecteurs autonomes.Avec la collection Du plaisir à lire, l'enfant peut s'identifier à cinq personnages très attachants: Kimi - Série parents et amis, Bella - Série Première fois, Karim- Série Petit génie, Renaud - Série palpitantes aventures et Thomas - Série Peur bleue.

Chaque livre comporte des structure de phrases répétitives et de belles images. Un sommaire des phrases est proposé dans la quatrième de couverture. Plusieurs niveaux de difficultés sont établis en fonction du nombre de mots.
Jeux interactifs en lien avec les lectures sur le site : Cliquez ici!


Ma première bicyclette, Étienne Verstraelen, Collection Du Plaisir à Lire, Mini série Bella - Premières fois, Éditions L'envolée, 2007  illustrations de Dominique Pelletier

Une série emballante!

Le journal d'Aurélie Laflamme (tome 1 à 6)


À quatorze ans, Aurélie Laflamme ne se sent aucune affinité avec personne. Depuis le décès de son père, sa mère est un vrai zombie, mais la voilà soudainement qui revit (et qui va même jusqu'à porter des dessous affriolants!). Pourrait-il y avoir un lien avec Denis Beaulieu, le directeur de l'école? (ou-ach!) Quant à sa meilleure amie, Kat, l'amour lui ramollit complètement le cerveau. Pas question de s'y laisser prendre, elle aussi! Mais personne n'est à l'abri d'un coup de foudre...
Et au milieu de ce tourbillon, cette adolescente timide, maladroite et avec un sens de l'humour contagieux, ne désire qu'une chose, trouver sa place dans l'univers.

Peut-être les jeunes vous ont-ils parler de cette série durant les heures de classe? Six tomes sont parus depuis le début de la collection et un film sera réalisé sous peu (avril 2010) à partir de cette magnifique série. Héroïne appréciée auprès des jeunes, puisqu'elle représente une icône québécoise de la vie d'une jeune adolescente, la série est vendu plus que Harry Potter au Québec.Je me suis moi-même surprise à dévorer cette série, me rappelant sans cesse des anecdotes de ma propre adolescence.

Le journal d'Aurélie Laflamme, India Desjardins, Les Intouchables, 2006 à 2009
illustrations de Josée Tellier

Relations interpersonnelles


Êtes-vous mariée à un psychopathe?

« Nous sommes partout. Au bureau, à l’épicerie, dans l’ascenseur, sur les ponts, dans nos voitures, dans le métro, sur nos balcons, à vélo, à la banque, à l’aéroport. Que nous soyons diplômées, autodidactes, brunes, rousses, minces, grosses, bijoutières, fonctionnaires, avocates ou animatrices à la radio, ça ne change rien à l’affaire : nous sommes célibataires. Déesses, nous rendions les dieux de l’Olympe complètement fous ; sirènes, nous faisions perdre le nord aux héros de la mer. Mais ça s’est détraqué : nous sommes devenues des vierges, des sorcières, des nonnes, des courtisanes, des gouvernantes, des tuberculeuses, des filles mères et des vieilles filles à chats. Aujourd’hui, nous inspirons des romans à l’eau de rose et d’autres à saveur comique (haha), des films aux décors urbains, des séries télé diffusées à heure de grande écoute, des ouvrages de croissance personnelle, des blogues, des noms de martinis, mais par-dessus tout, nous inspirons de la pitié : nous sommes douces et gentilles, ma foi souvent même jolies, nous sommes drôles et intelligentes, alors, bon sang, qu’est-ce qui cloche ? Pourquoi sommes-nous seules ? Si vous trouvez la réponse, de grâce, dites-le-nous, car notre psy commence à nous coûter cher. »  -extrait-

Plusieurs nouvelles écrites dans un style contemporain plein de mordant, l'auteur s'amuse à décrire les chassés-croisés amoureux, les difficultés des relations interpersonnelles, les crises identitaires et le célibat. L'amour, toujours l'amour. Notre course s'rrêtera-t-elle un jour?

Êtes-vous mariée à un psychopathe? (nouvelles), Nadine Bismuth, Éditions Boréale, 2009

Égalité!

La ferme des animaux

Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons, sachant lire, dirigent le nouveau régime anti-hommes. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement qui saura plaire à tous:
''Tout ce qui est sur deux pattes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre pattes ou possèdent des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements, ne boira d'alcool, ne dormira dans un lit. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux.''  Le temps passe et la pluie efface les commandements.
Un jour, l'âne arrive encore à déchiffrer: '' Tous les animaux sont égaux (ah, il me semble que cela ait été rajouté) mais il y en a qui le sont plus que d'autres.''  :o)


Tout les personnages représentent une idéologie ou un personnage historique (Staline, Marx, Trotsky) et représente la révolution russe et certains régimes politiques issus du communisme.
Même si on ne connait pas tout à fait l'histoire politique, la morale touche tout le monde et peut s'appliquer dans les actes quotidiens. Je dis que c'est un roman pour adultes, mais ce livre s'exploite très bien avec des jeunes de 11 ans et plus qui ont été habitués à des lectures plus complexes, même si le vocabulaire reste très simple. (3e cycle)

La ferme des animaux, Georges Orwell, Éditions Gallimard, 1945

Temps de guerre


Les cerfs-volants


Pour Ludo le narrateur, l'unique amour de sa vie commence à l'âge de dix ans, en 1930, lorsqu'il aperçoit dans la forêt de sa Normandie natale la petite Lila Bronicka, aristocrate polonaise passant ses vacances avec ses parents. Depuis la mort des siens, le jeune garçon a pour tuteur son oncle Ambroise Fleury dit « le facteur timbré » parce qu'il fabrique de merveilleux cerfs-volants connus dans le monde entier. Doué de l'exceptionnelle mémoire « historique » de tous les siens, fidèle aux valeurs de « l'enseignement public obligatoire », le petit Normand n'oubliera jamais Lila. 

Se déroulant lors de la Seconde Guerre Mondiale, au beau milieu du débarquement de Normandie, ce récit en est un de courage, d'amour inconditionnelle et de mémoire. Les personnages sont attachants et Romain Gary a su nous livrer se que pouvait être les mésaventures de la vie en temps de guerre.


Les cerfs-volants, Romain Gary, Collection Folio, Gallimard Éditions, 1985

Secrets de famille

 La petite fille qui aimait trop les allumettes


Il s'agit de l'histoire étrange de deux enfants d'une quinzaine d'années qui se retrouvent seuls et perdus, dans une immense demeure, une sorte de château. Ils sont confrontés à une soudaine liberté, de façon dramatique. Et ne savent pas comment apprivoiser cette liberté.
Leur père, un tyran familial brutal et torturé par ses démons, obsédé par la culpabilité et l'idée de chatiment, les a élevés complètement retirés du monde, et de la plus élémentaire réalité. Ce matin-là, celui où commence l'histoire, le père vient de se pendre. Les deux enfants ont trouvé sa dépouille au lever du jour.

L'un des deux adolescents cherche comment s'en sortir, cherche à démêler les fils du passé, à comprendre où ils en sont arrivés, et ce qui les attend. L'autre adolescent, après la perte du père et des repères, fonce tête baissée comme une brute irréfléchie.

Plus près du mythe que de la réalité, une histoire sauvage, racontée à travers les yeux d'un enfant qui ne connait que son propre monde, les terres de son père et la maison, une histoire dérangeante qui  vous surprend, vous émeu, vous donne des frissons. Liens familiaux, naïveté, pulsions sexuelles, châtiment sont les thèmes de ce récit presque onirique qui vous embarque dans une autre époque, mais un monde si près de la réalité tout à la fois.
Convaincus?


 La petite fille qui aimait trop les allumettes, Gaetan Soucy, Boreal Compact, 1998

Histoire d'un naufragé...


Carnets de naufrage

Quand Marlène le quitte, Alex sombre. Sans doute aurait-il préféré y rester. Mais au lendemain du naufrage, il refait surface, parmi les êtres et les choses, dans un océan dont il ne reconnait plus la houle étrange. Ni en fuite, ni en quête Alex est à la dérive..

L'écriture de ce jeune auteur est magnifique. Son aisance à décrire les situations de la vie courant et les difficultés des relations amoureuses m'a séduite.
Surtout que vu d'un angle masculin, c'est intéressant... :)


Carnets de naufrage, Guillaume Vigneault, Éditions Boréal Compact, 2001

Et nous serions paresseux?


Et nous serions paresseux?
 Résistance populaire et autogestion libertaire

Contribuant à la fois à l'histoire du militantisme québécois et à la réflexion sur son avenir, l'auteur aborde les questions de responsabilisation, d'auto-gestion, de contre-pouvoirs, avec la réputation de défaire la réputation de ''paresseux'' ou ''d'immobilistes'' qu'on a récemment voulu prêter aux Québécois. Voici des histoires pour renverser la tristesse et l'apathie, voici des gens qui transforment le monde sans en demander la permission.

Et nous serions paresseux?, Marcel Sévigny, Éditions Écosociété, 2009

Je veux la paix!

La grande encyclopédie de la Paix

Un ouvrage pour découvrir comment les hommes peuvent vivre ensemble, dans un monde qui tournerait le dos à la guerre, à l'exclusion, à toutes les violences...

Rempli de magnifiques photos, cet encyclopédie jeunesse rapporte des faits historiques concernant la paix dans le monde, explique les différents organismes qui oeuvrent pour celle-ci et les actions qui peuvent être poser en ce sens et définit des lieux et des symboles de paix. J'ai acheté ce livre lors de l'exposition
pour la paix War is Over de Yoko Ono, au musée des Beaux-Arts.

Ce livre peut être très utile en Univers social, chaque deux pages étant consacrées à un thème particulier composés de courts textes.

La grande encyclopédie pour la paix, Isabelle Bournier et Marc Pottier, Éditions Casterman en collaboration avec le Mémorial de Caen, 2007

Romans pour garçons!!

Pirates en Somalie

Nicolas et ses parents partent en mer pour faire de la plongée sous-marine. Mais cette paisible escapade se transforme vite en périlleuse expédition. Tempêtes pirates, requins mangeurs d'hommes: Nicolas et sa famille réussiront-ils à s'en sortir? Un roman aussi prenant qu'un film d'action!


Ce que j'ai trouvé intéressant de ce roman, c'est que le héros est un jeune garçon, donc un livre susceptible d'intéresser ceux-ci. Toute la série, d'ailleurs, (ce ne sont pas tous des garçons les héros) est pleine d'action et les intrigues se déroulent la plupart du temps dans un autre pays. Bravo!
** des codes de couleurs ont été élaborés pour définir l'âge (romans vert, rouge, noir) et les niveaux de difficultés de ces romans sont montrés à l'aide de points (1-2 ou 3 points)

Pirates en Somalie, Camille Bouchard, Éditions Dominique et compagnie, 2009
(collection Roman noir) illustrations de Normand Cousineau

Le rejet et l'exclusion

Olga, la fille aux pelures d'oignon

Est-ce que tu crains les moqueries? As-tu déjà eu envie de te faire tout petit, presqu'invisible?
 De ne fréquenter que des personnages inventés? C'est le cas de Polidor, qui croit qu'il est le plus laid du village, avec sa tache de naissance. Mais qu'arrive-t-il le jour où Polidor rencontre Olga, la fille aux pelures d'oignons, une sorcière, dit-on? Osera-t-il surmonter sa timidité et sa prétendue laideur pour l'aborder?

Tout en humour, ce récit invite à réfléchir sur le rejet et l'estime de soi, mais surtout du grand pouvoir de la confiance et l'amitié. J'ai bien aimé ce petit roman, la condition d'Olga est assez surprenante et à la fin du livre, il y a une section à exploiter avec les enfants pour réfléchir à ces problématiques.

Olga, la fille aux pelures d'oignon, Nadine Poirier, Éditions Impact!, 2006
illustrations de Nadia Berghella

L'intimidation, un problème inquiétant!


Les corridors de l'école

Destinés aux jeunes de 10 à 13 ans, ce livre aborde le problème de l'intimidation à l'école. À travers le journal de Pier-Philippe, qui vient de commencer le secondaire, les élèves sont invités à émettre leurs commentaires et réflexions sur le sujet par le biais de questions qui ponctuent chaque étape du récit.

Pour en avoir fait l'essai durant mon stage en sixième année, (je me suis procuré ce livre au congrès annuel de l'AQETA, auquel j'ai participé au cours de mon stage) ce livre soulève beaucoup de questions et amène les élèves à confier leurs craintes par rapport à leur entrée à l'école secondaire.

Les corridors de l'école, Gérald Higgins, Éditions Impact!, 2008

Une cage de glace


La cachette de Julien

Julien était un petit garçon un peu différent des autres car il s'était fabriqué une cage de glace bien commode: elle l'isolait du reste du monde. Mais, après avoir fait la rencontre de Rosalie, Julien s'aperçut que sa cachette devenait bien encombrante. Rosalie réussira-t-elle à faire fondre complètement la cage de son amoureux?

Un livre mignon qui traite des relations interpersonnelles et amène l'élève à se questionner sur la perception que les autres ont de lui vis-à-vis son propre comportement.

La cachette de Julien, Jacques Desrochers, Éditions Académie Impact, 2005
illustrations de Nadia Berghella

Ma p'tite grenouille!

La Grenouille et la Baleine

Dans cette splendide Côte-Nord québécoise, Daphnée, 12 ans, vit une relation privilégiée avec les plus grands et les plus intelligents mammifères du monde, les baleines. Visitant chaque jour son meilleur ami Elvar, un dauphin, elle est la jeune fille la plus heureuse au monde. Un jour, l'auberge où travaillent ses parents et où elle a grandit est mise en vente. Pour la fillette, c'est la catastrophe! Mais Daphnée ne se résigne pas. Au péril même de sa vie, elle se battra pour empêcher l'irrémédiable de se produire.

Un récit touchant et captivant pour les fillettes de 7 à 12 ans. Je m'associais moi-même, étant petite, à ce personnage attachant et coquin qu'est Daphnée, dit ''la p'tite grenouille''. Jouant de la flûte à bec (leçons enseignées par son professeur de musique Bémol, une baleine!), se laissant caresser par les rayons de soleil sur la plage tôt le matin pour en ''prendre l'énergie'', ayant une acuité auditive au-dessus de la moyenne, elle me fascinait petite et toujours autant. Je m'enchante encore devant la relation que cette fillette à la chevelure de feu et au rire contagieux possède avec son ami le dauphin.


La Grenouille et la Baleine est aussi un film réalisé par Jean-Claude Lord et produit par Rock Demers, qui a gagné plusieurs prix.

La Grenouille et la Baleine, de Viviane Julien, Éditions Québec/Amérique, 1988

Coup de coeur - théâtre jeunesse

Mika l'Enfant Pleureur

Un énorme volcan menace le pays où vivent les hommes. On dit que seules toutes les larmes du monde pourraient arriver à l'éteindre. Mika, un enfant triste, rêveur et solitaire, habitant sur une ile de sel, part sur la route en quête de ce volcan gigantesque: avec ses larmes et sa peine, il veut sauver la Terre. Sur son chemin, Mika connaitre la guerre, l'amitié, le doute, mais ne perdra jamais foi en sa mission. À l'Aide de ses nouveaux amis, Zazou, Noubi et Dom Kiki, Mika, le résistant, soulève les montagnes et réveille l'espoir encore endromi des humains rencontrés sur sa route, dans ce pays où les rires arrivent encore à faire trembler la terre...



Une histoire d'amitié, de solidarité et d'espérance qui raconte l'histoire d'un petit garçon qui veut apaiser la fureur d'un monde barbare avec ses larmes. Écrit avec une sensibilité magique, le récit est d'abord une pièce de théâtre, mais a été publiée par la suite.
En juin 2005, la pièce a été mise en lecture par et pour des enfants au Théâtre National de Toulouse, en France et la pièce a été jouée au Québec également en 2007, par le théâtre Bouche Décousues.
Dans la pièce, les acteurs mêlent la danse (gumboots) à la musique des tam-tam pour concrétiser le volcan.
Très touchant!


Mika l'enfant pleureur, de Pascal Chevarie, Éditions Dramaturges éditeurs, 2005

Crise identitaire au Québec


Souverainisme, indépendantisme, séparatisme, marxisme, maoïsme, libéralisme, catholicisme, islamisme… religieux ou politique, le québécois?

Avec toutes ces définitions indéfinissables où la limite est parfois claire parfois cahoteuse, voir giratoire, il est presque aisé de s’y perde en tant qu’individu, en tant que Canadien Français, en tant que Québécois. Le biopouvoir n’étant pas relié qu’à un individu, il coordonne les relations de pouvoirs(rapports stratégiques) et produit une réaction en chaîne d’une multiplicité de forces. En effet, les relations individus/groupes, individus/individus, groupes/groupes changent le politique, la façon de repenser la politique, le juridique, la vie et transforme les convictions et croyances de chacun jour après jour. On pourrait même appeler les régimes, les courants politiques, de la propagande, une macro secte/religion.

Malgré le fait qu’on croit avoir enrayé de la ou du politique la «religion» au sens spirituel du terme (tel que le catholicisme, le bouddhisme, l’islamisme, etc..) elle est toujours omniprésente si on définit le mot religion au sens où c’est une même idéologie suivit par un ensemble de gens qui croient et se raccrochent à des évènements, des métaphores, des lois antérieures ou hypothétiquement possibles dans le futur.

 Dans un Québec où nous avions cru abandonner les principes du catholicisme, le peuple s’est tourné avec passion et dévouement vers une autre sorte de religion : le débat du souverainisme. Avec l’évolution des générations, les échecs politiques et les facteurs économiques, sociales et autres, nous avons perdus peu à peu cette flamme jusqu’à ne plus savoir, ne plus nous retrouver parmi l’amalgame de mots à sonorité politique. Il est de plus en plus difficile à trouver nombre de jeunes qui, encore aujourd’hui, se prétendent souverainistes baignant dans une nation de Canadiens Français.  C’est ce qu’on peut remarquer dans la génération qui s’en vient (15-20ans). Toujours harcelés par les vieilles idées travaillées et retravaillées, ils en ont perdus l’intérêt et se lançant dans un monde où les aînés leur lèguent tant de questions et d’acharnement sur le passé, ils ne savent pas où s’en aller.


 D’ailleurs, ma petite sœur, qui a aujourd’hui 20 ans, m’a un jour dit qu’elle ne voudrait pas avoir d’enfants pour ne pas les laisser s’installer dans un monde aussi instable que le nôtre, là où le peuple n’en est pas vraiment un et où les vestiges de vieux rêves flottent encore sans qu’on puisse lâcher prise et regarder de l’avant. Les jeunes sont plus conscients du virage qu’a pris notre peuple vers la multitude, et ce concept change la pensée collective au point de se dissoudre dans une masse trop changeante et variée.

                                                                 Artiste: Dominic Lefrançois



C’est bien dommage que le Québec soit dans une impasse, un courant stagnant de la révolution comme si tout avait déjà été fait et rien ne pouvait être repenser. Nous sommes à l’étape de la biodiversité multiculturelle. Cela se produit dans tous les domaines, que ce soit la politique, les arts, l’économie, etc. Étant donné qu’on  croit avoir tout inventé et frapper un mur, nous cueillons des techniques, des éléments culturelles ou formels dans chaque culture rencontrée sur notre route et on tente de mondialiser, d’universaliser nos produits, nos actions. Il en est de même pour les régimes gouvernementaux où la démocratie semble être le meilleur moyen que nous ayons trouvé pour refléter une équité dans les décisions d’un état. Reprenons ici des mots de Michel Foucault, résumés par Agamben et Lazzarato, sous une vision différente. Tout ce qui reste, les effluves des idées souverainistes ainsi que les répercussions qu’il en découle forment la résistance.


Mais  « la résistance n’est pas uniquement négation; elle est processus de création : créer, recréer, transformer la situation, participer activement au processus, c’est cela résister » (Michel Foucault, interview Body Politic 1984) donc la résistance est une étape nécessaire à la redéfinition voir à la création d’un politique amélioré, d’une manière de vivre et d’exploiter la multiplicité des forces autrement. C’est une résistance qui réduit la mobilité, le champ d’action des jeunes d’aujourd’hui mais qui ne tardera pas à s’affaiblir, car plus on en discute et on y réfléchit, on trace peu à peu la voie pour laisser place à une nouvelle identité, de nouvelles forces.

                                                                     

**texte de Lazzarato
«Du pouvoir à la biopolitique»

Éloge de la liberté


La liberté. Si nous sommes tous libre, y a-t-il un commun? En étant tous libres, nous avons une vertu, un droit en commun, soit la liberté, donc de là notre non liberté. Puisque, selon Jaques Rancière, dès que nous avons un bien commun ça équivaut à une mésentente commune. Dès qu’on a un bien commun, on doit en parler, se mettre d’accord et débattre sur le sujet. Selon les concepts de la démocratie, nous sommes tous libres, mais avec des droits et devoirs, une autre condition commune, droits et devoirs qui entrainent manifestement une responsabilité de l’autre et de nous-mêmes. L’affirmation est paradoxale en elle-même. Si nous nous devons de faire certaines choses, nous ne sommes pas totalement libres. En tant que société, peuple, groupe nous avons donc des biens individuels et des biens communs. Est-ce que le bien-être de la société doit nécessairement passer par l’étouffement, le sacrifice des idéaux individuels et subjectifs?

Pour régir un bien commun, il n’y a pas d’autres choix que de mettre de côté notre réflexion individuelle plus égoïste pour en venir à un consensus où la majorité, donc partiellement, se met d’accord. Voilà le concept de la démocratie. Pourtant, elle côtoie de près le communisme, où tout le monde met ses avoirs individuels à la portée de tous, tout le monde travaille pour tout le monde, pour le bien commun de la population sans penser aux caprices individuels d’un individu. S’il y a toujours des gens brimés dans leur liberté par les décisions de masse, et que nous ne sommes pas tous libres et égaux par le même fait, pourquoi doit-on écraser certains plus que d’autres dans cette organisation? De là découle une question fort intéressante sur la légitimité d’un bandit, prenons un vendeur de drogues, en comparaison à une infirmière, par exemple. De mon point de vue, l’infirmière, générant beaucoup moins de capital que le vendeur, est bien plus importante à mes yeux, si on voit du point de vue moral.                                                          
                                                                             Artiste:Dominic Lefrançois


Toujours est-il que, dans notre société, c’est le capitalisme qui régit nos actions. Le vendeur de drogues, quoi qu’ayant une profession immorale, sera toujours mieux placé que l’infirmière, puisqu’il rapporte beaucoup d’argent et par le même fait, peut se procurer des moyens de défenses contre le système, donc ne se fait pas déranger. Si par contre, on rapporte cette discussion à la nation vis-à-vis l’état, il y a encore beaucoup d’encre à faire couler. Il faudrait catégoriser les classes sociales, la multitude par rapport aux ethnies qui se retrouvent malgré eux ou non dans un même état. Est-ce que l’état juge les classes sociales et les différences raciales, culturelles et les écoles de pensées de la même façon qu’elle gère ses profits, ou comme le cas du vendeur et de l’infirmière? Et si nous ne sommes pas tous libres et égaux individuellement ou en communion, est-ce que la liberté, physique ou psychologique, implique la violence, l’écrasement d’autrui pour arriver à ses fins?


 **Texte de Jacques Rancière, «Le commencement de la politique»

Billet sur le cinéma... Action!

Ce que représente le 7e art pour moi...



 Si c’est presque un hasard qui m’a amené à découvrir cette voie insoupçonnée
-une amie qui étudiait le cinéma au cégep de St-Hyacinthe m’a amené en salle de montage lors de la postproduction de son film et je passais plus de temps avec elle qu'à mes cours d'arts visuels- cet art m’émerveille, me bouscule et me stimule véritablement. J'ai moi-même réalisé quelques court-métrages et participer en tant que maquilleuse ou directrice artistique à plusieurs productions d'étudiants en Film Production à l'Université Concordia.

Je suis très conceptuelle dans mes créations, j'aime que la composition des éléments soit sur un thème, que ce soit en photographie, en écriture, en maquillage ou en cinéma. Ce qui me motive dans le maquillage sont les effets spéciaux (blessures, vieillissement, etc.) et le body painting puisque je trouve qu’ils se veulent plus créatifs et plus demandants qu’un simple maquillage de défilé de mode, par exemple. J’affectionne beaucoup la littérature et l’écriture. Je m’intéresse donc passablement à la scénarisation, j’aime d’ailleurs faire la lecture d’un scénario et l’élaborer, le conceptualiser, le mettre en scène. Or ce qui me passionne le plus, disons du côté technique, c’est tout ce qui relève de l’image, à savoir la composition, la direction photographique et le montage.


Je trouve que le cinéma est un moyen de communication, de nous présenter des individus et de les accompagner dans leur cheminement, un bon outil pour s’évader, informer, conscientiser la population à certaines réalités. Il y a tellement de possibilités à travers ce médium pour faire passer un message, raconter un événement,  nous faire vivre une gamme des émotions que je crois que c’est ce qui en fait son unicité. Que ce soit par la littérature, la peinture, le cinéma ou l'histoire en tant que tel, il est primordial de connaître ses origines, les événements qui ont façonnés l’histoire et les créations de tous genres afin de s'en inspirer pour le futur. C'est aussi ce qui est remarquable avec le 7e art, le fragile équilibre entre plusieurs styles et formes d'art qui se mélangent, se côtoient et où l’on peut y insérer une tonne de références culturelles et historiques.

Mes projets futurs

_________________________________Artiste:  Dominic Lefrançois
Je rêve de devenir enseignante puisque c’est une passion pour moi. J’aurai l’occasion de mettre sur pied des projets avec ma classe, de partager mes connaissances avec eux et les influencer de manière positive en développant une méthode d'enseignement basée sur la coopération, l'expression de soi, le sens d'éthique  et en les impliquant à la prise de décision de manière à ce qu'ils se sentent actifs et engagés dans leurs apprentissages. Les jeunes sont l'avenir de demain et si je parviens à leur inculquer un peu de mes valeurs prioritaires, soit le respect de soi, des autres et de l'environnement, la conscience sociale, le sens du partage et de l'ouverture et le développement de son esprit critique, j'aurai atteint mon objectif.
                                                                                                                                                          
En plus de ma carrière d'enseignante, j'aimerais créer un camp de jour éducatif en parallèle, où il y aurait des activités pour les jeunes avec des difficultés d'apprentissage en matinée, et où les après-midis seraient consacrés à l'accomplissement personnel touchant à des activités plus tangibles pour eux, soit la menuiserie, le plein air et des activités artistiques orientées sur la construction d'un projet utile à la communauté. Je suis également à l’élaboration d’un projet avec une amie afin d'ouvrir un café dont la mission première serait d'encourager et de donner une place à la relève artistique montréalaise et où l'on emploierait en cuisine de jeunes autistes asperger en insertion sociale.

Sauvons notre cinémathèque québécoise!


Lors de mes études en cinéma, j'ai du monter plusieurs petits projets, dont une mini-revue
inspirée des Cahiers du cinéma...

Voici un article qui traite de la pérennité de la Cinémathèque québécoise:


Réveillons-nous!

Une section ''Éducation'' à utiliser en classe! sur le site ci-dessous:

Site de la cinémathèque québécoise

Nouvelle de science-fiction


Dans le cadre d'un cours de rédaction, je devais composer une nouvelle de science-fiction.
Moi qui détestais ce genre littéraire! Mais voilà que je pris du plaisir à écrire ce genre de récit.

Depuis, j'adore les nouvelles de Philip Dick, et, pour ceux qui ne connaitraient pas, c'est une de ses nouvelles
qui a inspiré le scénario du film Rapport Minoritaire (avec Tom Cruise).

Pour voir ce que ça donne, cliquez ci-dessous:

La cargaison

SAÉ - Mathématiques

Creuse-ciboulot!

Ceci n'est pas une SAÉ, mais un simple document d'enrichissement mathématiques avec 3 problèmes
que j'avais donné aux élèves forts lorsqu'ils avaient terminés leurs tâches demandées.


Voir Creuse-Ciboulot


 Des bonnes tartes pour la classe verte!


Cette situation problème amène les élèves à faire des opérations sur les nombres décimaux et à utiliser des tableaux d’organisation de données.
Afin d’amasser des fonds pour partir en classe verte pour quelques jours, les élèves doivent mettre sur pied une campagne de financement en plusieurs étapes. Pour se faire, ceux-ci devront trouver des recettes de tartes et sélectionner la plus rentable en calculant les coûts de production selon les différents ingrédients qui entrent dans la composition de la recette.
Ils devront comparer leur prix de vente au prix du marché. Ensuite, ils devront tenir compte des coûts de production, afin de réaliser les bénéfices visés.

 Voir SAÉ Des tartes pour la classer verte





La mesure en mètre, décimètre, centimètre!


Lors de mon stage 3, j'ai dû animer et bâtir une activité sur la mesure.

Canevas de l'activité

Fiche pédagogique de l'activité



Ateliers au 2e cycle


Voici deux des fiches d'ateliers en mathématiques conçues pour le deuxième cycle
lors de mon contrat dans une classe de 3e-4e (multi-niveaux).


Atelier sur les solides


Atelier sur les fractions