Découvrir le monde avec Les Dragouilles

Ma découverte du Salon du Livre 2011: Les Dragouilles!



Ces petites créatures mignonnes et attachantes comme tout t'emmène visiter différentes villes du monde sur les 5 continents! Pour découvrir Paris, Montréal, New York, Dakar ou Tokyo et bien d'autres endroits.
Sous forme de bande-dessinées et de courts textes, chaque livre contient une foule d'informations surprenantes
sur une ville vedette, un bricolage ou une expérience à réaliser et plein de blagues et de plaisir!
De plus, la couverture cartonnée et les pages sont solides, souples et plastifiées. Et c'est fait au Québec!

Les Dragouilles proposent aussi sur leur site Internet des fiches de lecture pour enseignants, des dessins, des avatars, des étiquettes pour mettre son nom et autres jeux amusants aux couleurs des Dragouilles!

http://www.lesdragouilles.com


GOTTOT, Karine, Les Dragouilles, Les Éditions Michel Quintin (environ 84 pages/livre)

Proverbe chinois

Si tu fais des plans pour 1 an, plante du riz.

Si tu fais des plans pour 10 ans, plante des arbres.

Si tu fais des plans pour 100 ans, instruis tes enfants.

-Proverbe chinois- Cela résume bien ma vision de l'éducation....

Les élèves allophones et l'importance de développer la communication

Dans un milieu allophone, il est primordial d’être un modèle de langage pour les enfants puisque qu’ils sont en apprentissage d’une nouvelle langue. Le rôle de l’enseignant est d’enrichir le vocabulaire de l’enfant et de le reprendre lorsqu’il commet une erreur, sans trop insister, mais en reformulant à voix haute la forme correcte. On peut également imager les consignes avec des pictogrammes. La lecture est un des aspects oeuvrant dans le développement de la communication et dans l'apprentissage de vocabulaire nouveau chez l'enfant.
Encourager la lecture peut se faire par le biais d'activités ludiques autour d'un livre. Le moment du conte ne se réserve pas uniquement au niveau préscolaire. Lire un livre à sa classe, et ce à tous les cycles, peut être une activité qui favorise l'apprentissage de la lecture et la culture de l'imaginaire chez l'enfant. L’enseignant doit aussi être attentif à la prononciation de tous les enfants afin d’y déceler les troubles et les difficultés de langage le plus tôt possible s’il y a lieu. Comme la communication est un aspect important selon moi, pour devenir un meilleur citoyen, j’encourage beaucoup la communication orale devant les autres. Je trouve qu’il n’y en avait pas assez dans mes classes de stage 1 et 3.



Mon école de stage II, l’école Élan, proposait un projet éducatif basé sur la communication. Les élèves devaient faire une présentation orale chaque semaine, et cela même pour les enfants du préscolaire. Le Quoi de Neuf permet à l’enfant de s’initier aux rudiments de la communication efficace. L’enfant pouvait présenter un objet de la maison, raconter une situation ou une activité qu’il a fait avec son parent, etc. Il apprend  donc à s’exprimer clairement, à émettre une information et à se tenir à l’aise devant un groupe. Les autres enfants exercent également leur sens de l’écoute et s’initient à la formulation correcte de questions (ils ont droit à deux questions pour chaque présentation). 

Compétence 11

S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel.

Pour moi, être enseignante est une profession, mais également un des aspects qui me définit.
Je crois en l'éducation et c'est pourquoi je me dois, en tant qu'enseignante, de promouvoir cette passion et de l'entretenir en me gardant constamment à l'affût des différents enjeux majeurs dans ce domaine. Je crois que l'éducation est un des éléments clé d'une société saine et florissante.


Je me dois de faire une réflexion constante sur ma pratique, de me questionner sur la pertinence de mes interventions chaque jour dans ma classe.


La formation continue est un bon moyen de rester à jour et de continuer à bonifier certains aspects de sa pratique. Nous n'avons jamais fini d'apprendre. Les commissions scolaires offrent différentes formations à leurs employés chaque année. 


Les ateliers et les conférences qui traitent d'éducation pullulent, que ce soit au CEE (Centre des enseignantes et enseignants), avec notre syndicat, avec l'AQEP (Association québécoise des enseignants au primaire) ou autre. Je regarde régulièrement les formations offertes par ces organismes afin d'assister à ceux que je considère utiles à ma formation lorsque j'en ai la possibilité.




À ce jour, j'ai déjà assisté à plusieurs congrès de l'AQETA (Association québécoise des troubles d'apprentissage), du CEE ou de l'UQAM sur le Braingym, le yoga pour enfants, différents troubles d'apprentissage, les ateliers de développement de l'écriture chez les enfants, les élèves allophones en francisation en milieu scolaire, etc. De plus, je reçois les infos-lettres par courriel de différents éditeurs jeunesse et les dépliants de certains éditeurs pédagogiques à la maison, afin d'explorer de nouveaux outils avec lesquels je pourrai bientôt travailler.


Plus près de moi, la Dictée Éric-Fournier offre un site où la formation continue en français est à l'honneur pour les enseignants ou les étudiants en enseignement.


LA DICTÉE ÉRIC-FOURNIER



Je crois que s'engager dans une démarche individuelle de développement professionnel veut également dire ne jamais cesser de cultiver son intérêt pour l'éducation et d'enrichir chaque jour sa propre culture.


Que ce soit par le biais d'activités artistiques, culturelles ou sportives, par la découverte de nouveaux jeux, de nouveaux auteurs ou tout simplement se tenir au courant de l'actualité, ces éléments font partis de l'éducation de nos jeunes à l'école.


SITE DU CEE






Le cercle de lecture

Le cercle de lecture

Le cercle de lecture est un projet pédagogique qui consiste à mettre en équipe des élèves qui liront le même roman Jeunesse afin d’en discuter et de remplir des fiches de lecture ensemble pour vérifier leur compréhension du récit. En lisant le même récit, ils peuvent par la suite co-construire leurs opinions en émettant des réflexions, guidées ou non (par les fiches), en partageant leurs interprétations personnelles face au récit et en faisant des liens avec leur vécu, la réalité. Les fiches de lecture distribuées lors des rencontres hebdomadaire en équipe comporteront des pistes de réflexions et des questions de compréhension de lecture. Aussi, un aide-mémoire sera remis à chaque élève proposant un espace où recueillir des questions, des réflexions, des mots difficiles lors de leur lecture individuelle à la maison.




    Pourquoi un cercle de lecture? 

Un cercle de lecture sert à engager les élèves dans une activité signifiante plus tangible afin de les encourager à la lecture et au partage de leurs idées. L’élève pourra acquérir des habiletés de lecture ainsi que des stratégies de compréhension et de communication. Ces compétences, toutes reliées au domaine langagier, sont le pilier de la voie de l’apprentissage pour tout apprenant.
Comme le tout se passe en partie en équipe, l’élève développera des compétences sociales d’écoute et de respect envers les différentes réactions et opinions des autres.


Les élèves en difficulté


Les équipes seront formées de manière hétérogènes, donc les enfants avec plus de difficultés en lecture ensemble et les plus forts ensemble. De cette manière, il sera plus aisé de construire des fiches pédagogiques reliées aux romans en fonction du niveau de lecture de l’équipe. Une des équipes sera composée des quatre enfants ayant le plus de difficultés, soit un élève dyslexique, deux élèves en provenance de classe d’accueil et une élève qui arrive tout droit d’une classe préparatoire en France qui ne détient pas le même niveau de stratégies de lecture. Comme nous serons deux adultes en classe, cette équipe sera assise à une table retirée avec l’enseignante et exploitera un livre de niveau 1ère année (collection Rat de bibliothèque et carnet associé). Je passerai dans les autres équipes afin d’observer, d’aider à la réflexion des élèves et pour répondre aux questions.

Je tenterai également de former des équipes équitables et d’encourager la prise de parole dans la discussion par tous les élèves de l’équipe grâce au système de motivation de la classe. Les enfants devront également auto évaluer leur propre effort et évaluer la participation de leurs pairs. Le choix des romans à lire joue également ici un rôle clé sur la motivation et les efforts que les élèves déploieront pour s’investir dans l’activité, surtout pour les élèves en difficulté. L’enseignant doit s’assurer que les thèmes exploités dans le roman soient appropriés et familiers pour la catégorie d’âge des enfants, afin que ceux-ci puissent s’identifier aux personnages et aux situations présentes dans le récit. Dans le cas de ce projet pédagogique en particulier, les romans ont été préalablement sélectionnés par mon enseignante associée. Huit romans m’ont été proposés. Pour des raisons de logistique, j’ai choisi quatre livres, en fonction du nombre d’élèves à diviser en sous-groupe, et je n’ai conservé que ceux qui comportaient six à sept chapitres, afin de faciliter les rencontres ponctuelles et de minimiser la durée du projet. Des périodes de cercle de lecture extra sont prévues à l’horaire afin que les équipes qui n’ont pas terminé de répondre aux questions des fiches pédagogiques puissent avoir le plus de temps possible pour le faire. Les équipes qui auront déjà remplies les fiches pourront faire du travail individuel durant ces périodes.

Stratégies du lecteur 
- Suivre avec son doigt afin de ne pas se perdre et de ne pas sauter de ligne
- Ne pas lire avec le livre dans le visage
- Décortiquer les mots difficiles en syllabes



Stratégies de l’élève qui écoute
-        Suivre le texte lu par le lecteur avec son doigt
-        Ne pas interrompre le lecteur
-        Imaginer l’histoire dans sa tête




Pistes de réinvestissement

Malheureusement, comme je suis en stage seulement pour sept semaines, je ne pourrai mettre en place de nouvelles activités de réinvestissement ou continuer le cercle de lecture en modifiant les équipes et/ou les romans. Voici tout de même une liste que je remettrai à mon enseignante associée qui, selon son bon vouloir, pourra l’utiliser pour s’inspirer si elle veut développer le projet d’avantage.

  • Mettre en scène une partie ou un moment préféré dans le roman
  • Transformer divers faits du roman et en discuter ou s’en inspirer pour une rédaction
  • Décrire ce que ‘‘moi’’ j’aurais fait à la place du personnage
  • Créer une nouvelle page de couverture pour le roman
  • Écrire une lettre à l’auteur ou au personnage principal lui-même
  • Dessiner une vignette qui représente chaque chapitre par un moment fort de celui-ci
  • Représenter les personnages principaux en figurines de papier mâché ou de pâte à modeler
  • Aborder la ligne du temps en plaçant les évènements du roman en ordre chronologique
  • Créer une pièce de théâtre ou une maquette reproduisant les moments ou les lieux importants du roman
  • Exploiter les thèmes véhiculés dans le récit
  • Voir plus en détails l’histoire des cercles de lecture
  • Faire des jeux de rôles dans le cercle de lecture (diplomates, duchesses et ducs, comme à l’époque)
  • Et bien sûr, recommencer le cercle de lecture avec de nouveaux livres et si nécessaire, reformer de nouvelles équipes

Un exemple de Fiche de lecture    La grille de coévaluation du Cercle de lecture


La conciliation études-famille

Pour une politique familiale dans nos universités....




Comme nous le voyons souvent dans les médias, notre génération, appelée communément ‘’génération Y’’, semble adhérer à de nouvelles valeurs : l’éducation, le travail comme un accomplissement et non comme une fin, la priorisation de la famille avant tout. Avec toutes ces valeurs au premier plan, la conciliation travail/famille et études/famille devient une préoccupation de plus en plus importante à nos yeux. Comme les instances de notre chère université ne semble pas mettre en place des services qui visent l’accessibilité aux études des 6000 étudiants ayant des enfants à charge fréquentant l’établissement, une étudiante de l’UQAM a voulu travailler en ce sens en fondant le Comité de Soutien aux parents étudiants de l’UQAM. Depuis septembre 2008, notre mission est de mettre en œuvre divers projets permettant d’offrir des services pouvant faciliter la conciliation études-famille et améliorer la condition socio-économique des parents étudiants de l’UQAM. Nous souhaitons également offrir aux parents et futurs parents étudiants un lieu de rencontre et d’échange afin de développer l’entraide et la solidarité entre parents. Nous voulons favoriser la visibilité et la reconnaissance des parents étudiants et faire connaître leur situation auprès de la population uqamienne et des instances de l’Université.
Bien souvent gratuitement, les quelques 700 membres, déjà à notre actif, peuvent profiter de café-rencontres, de conférences, de sorties récréatives (pique-niques, piscine, théâtre, etc.), d’un service d’aide ponctuel et de ressources littéraires à notre local. Un réseau de gardiennage se basant sur l’idée d’un échange de service entre les membres inscrits a nouvellement été mis sur pied depuis octobre 2009. D’ici juin 2011, un bottin de ressources utiles pour les parents étudiants sera disponible pour consultation à chaque association étudiante et à notre local. Grâce à l’initiative du CSPE-UQAM, des tables à langer ont également été installées dans quelques toilettes ciblées de l’UQAM. Une salle aménagée pour l’allaitement sera aussi disponible sous peu et les mamans étudiantes qui allaitent peuvent venir s’installer à notre local ou au Centre des Femmes, le local voisin du nôtre, lorsqu’il est ouvert. Un bulletin hebdomadaire est envoyé à tout les membres par courriel afin de les tenir informés du de l’évolution des projets et des activités à venir.
Pourtant, le manque de reconnaissance du statut de parent étudiant et la méconnaissance de la réalité vécue par ceux-ci  ralentissent le mouvement d’expansion de CSPE-UQAM. En effet, durant les 40 ans d’existence de notre université, plusieurs comités comme celui-ci ont tenté de voir le jour, mais n’ont malheureusement jamais duré, faute d’épuisement en raison du manque de prise au sérieux des instances de l’université et du lourd système bureaucratique qui entoure toute implantation ou demande à l’UQAM. Plusieurs revendications, telles la halte-garderie, celle du développement d’une politique familiale et l’aménagement d’un local d’accueil pour les parents étudiants, entre autres, projets à long terme à plus grands déploiements, sont plus ou moins bienvenus au regard de la mollesse de certaines instances de l’UQAM sur le sujet. Nous avons pourtant obtenu l’appui de toutes les associations étudiantes, de certains syndicats et de doyens de certains programmes. Les luttes laborieuses, où l’on doit s’essouffler suite à de périlleuses demandes bureaucratiques sont choses courantes pour le Comité et rendent les démarches compliquées. À l’UQAM, un étudiant sur 20 est parent étudiant, et vu l’engouement de notre génération pour la famille, il est dit que ce chiffre ne cessera d’augmenter! Mieux vaut prendre les devants tout de suite!

Compétence 10

 Travailler de concert avec les membres de l’équipe pédagogique 
à la réalisation des tâches permettant le développement et l’évaluation des compétences visées 
dans le programme de formation, et ce, en fonction des élèves concernés. 


Deux têtes valent mieux qu'une


Que ce soit pour un PIA (plan d'intervention individualisé), des mesures de soutien, l'élaboration d'une activité, du budget-cycle de l'année, l'implication dans un comité ou simplement afin de partager des trucs et astuces, la collaboration avec les membres des différents types de métiers de l'équipe-école est inévitable. 



Le climat de notre milieu de travail est d'abord et avant tout dû à la dynamique entre les membres de l'équipe-école. Il est important de considérer tout le monde sur un même pied d'égalité. Chacun possède sa part de responsabilité au bon fonctionnement de l'établissement, du concierge à la direction. Lors d'une réunion avec n'importe quel membre du personnel, il est important de conserver civisme, éthique et respect dans la discussion, quel que soit le motif de la rencontre. 

Avec la réalité d'aujourd'hui, c'est à dire le fonctionnement par cycle, communiquer avec nos collègues de l'équipe-cycle est essentiel.  D’abord, pour déterminer ce qui sera respectivement abordé et évalué à chacune des années du cycle et d’autre part pour favoriser une progression harmonieuse des apprentissages. Aussi, certains projets peuvent être réalisés conjointement. Le budget pour le cycle doit également être discuter et voter ensemble. Les autres enseignants peuvent apporter une vision différente et améliorer nos propres pratiques en tant qu'enseignant. Il est important de prendre le point de vue de chacun en considération.
L'entraide entre collègue permet de mettre à profit le savoir de tous et de diversifier l'enseignement selon les intérêts de chacun. Le partage du matériel est également très apprécié dans une école.


L'enseignant peut obtenir de l'aide de plusieurs agents dans l'école. En effet, lorsqu'il s'agit de prendre une décision à propos d'un élève, mieux vaut suivre le dicton: deux têtes valent mieux qu'une! Il ne faut pas hésiter à prendre l'expertise de chacun.

Lors de mon stage 3, c'est l'orthopédagogue qui nous a suggéré, à mon enseignante-associée et moi, de mettre en place une méthode d'auto-contrôle fonctionnant avec des jetons, pour un élève qui posait constamment des questions ou faisait des interventions hors-sujet. Elle avait vu cette méthode dans une autre école. Et cela fonctionnait à merveille avec notre élève!


Récemment, j'ai eu un contrat dans mon ancienne école de stage durant un mois et demi dans une classe multi-niveaux de deuxième cycle. Ne sachant pas vraiment quelle direction prendre pour enseigner à des élèves de 3e et de 4e année à la fois, j'ai consulté la conseillère pédagogique de l'école. Celle-ci m'a grandement aidé en me proposant quelques avenues et en me donnant des ressources pour mettre sur pied différentes activités de mathématiques qui rejoindraient autant les 3e que les 4e. J'ai aussi pris un rendez-vous avec l'orthopédagogue qui suit deux de mes élèves afin de connaitre d'abord leur situation et de travailler dans la même direction qu'elle. Ce fût fort enrichissant. J'ai réalisé l'importance et la pertinence d'avoir une bonne communication avec les différents acteurs oeuvrant pour l'éducation de chacun des enfants de notre groupe.




Article sur la pertinence des décisions en équipe-école sur le projet éducatif,
paru dans Vie Pédagogique, 12 mars 2004
par Louise Royal et Louise L. Lafontaine



L’ÉQUIPE-ÉCOLE ENGAGÉE DANS SON PLAN DE RÉUSSITE EN 
DÉFI DES APPARENCES



Extrait


 « Le fait de prendre un temps de réflexion par rapport aux réalisations et aux 
résultats obtenus amène les équipes-écoles à discuter leurs façons de faire et à les 
remettre en question soit pour proposer de nouvelles avenues, soit pour apporter 
des améliorations. C’est donc sous l’angle de l’innovation que les milieux réalisent 
leur démarche d’évaluation, et cette innovation leur permet de se différencier.»














Compétence 9

Coopérer avec l’équipe-école, les parents, les différents partenaires  sociaux et les élèves en vue de l’atteinte des objectifs éducatifs de l’école. 

Les parents sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Ils jouent donc un rôle primordiale dans notre métier. Le respect du milieu familial versus le milieu scolaire est essentiel à une bonne relation de confiance. Lorsque les parents ont une bonne relation avec l'enseignant et l'équipe-école, cela transparaît dans leurs actions et leurs paroles à propos du milieu scolaire. Ils peuvent alors développer une plus grande motivation à s'impliquer dans le cheminement scolaire de leur enfant et dans les activités de l'école, ce qui valorise le système scolaire aux yeux des enfants. De nos jours, les moyens de communication sont nombreux. Lors de mes stages, j'ai pu observer que l'agenda n'était pas le seul moyen de communication. Parfois, l'enseignant communiquait chaque mois par courriel avec les parents afin de leur donner un bilan de ce qui avait été vu en classe, pour demander des bénévoles ou du matériel particulier, etc. 






Lors de mon stage 2, dans une école alternative, les parents avaient une grande latitude d'implication et venaient même donner des ateliers sur un thème ou une spécialité de leur choix une fois par mois, lors des libérations de l'équipe-cycle. Tout le monde était alors gagnants! Les parents pouvaient expérimenter un climat de classe et voir dans quel milieu leur enfant évolue. Les enseignants obtenaient un temps entre eux pour planifier des projets et l'école n'avait pas besoin d'engager un suppléant! Les enfants étaient vraiment contents lorsque leur parent prenait la classe en charge. C'était par contre une grosse responsabilité pour le parent. Même si les parents n'animent pas nécessairement une activité, il peut être intéressant de profiter de leur expertise ou de leur disponibilité pour tout autre tâche. Ouvrir la porte de la classe aux parents les sécurisent sur le milieu scolaire et peut donner une coup de pouce à l'enseignant. J'ai même vu des parents dans certaines classes qui élaboraient du matériel et même un papa menuisier qui a construit du mobilier pour la classe!


L'enseignant peut également tirer parti des services qu'offre la communauté. Certains organismes proposent des activités très intéressantes à faire avec les élèves. Ces partenariats peuvent devenir rapidement riches et durables. La relation école-famille-communauté contient plusieurs avantages qui peuvent grandement être mit à profit. De plus, cela permet aux parents et aux enfants de découvrir de nouvelles ressources dans leur quartier. 




La coopération avec tous les agents du milieu est cruciale pour la réussite des élèves. On doit réussir à créer un pont entre l’école, la famille et la communauté. Lorsque ces trois éléments travaillent de concert, il peut en résulter des choses magnifiques.






Voici la lettre envoyée aux parents lors de mon stage 3 afin de les informer de mon arrivée en classe:




Lettre aux parents




Il se peut parfois qu'il arrive des conflits entre parents et enseignant. Il faut toujours rester très professionnel et justifier ses actions en prenant des notes et en ayant des éléments concrets à apporter à la discussion. Les parents seront probablement émotifs à propos de leur enfant. L'enseignant doit contenir son émotion et tenter de rester éthique. Il faut toujours avoir en tête que chacun des partis ne veut au fond que le bien de l'enfant!   

La liberté n'est pas une marque de yogourt

La liberté n'est pas une marque de yogourt


Qui ne connait pas Pierre Falardeau? Père des films Elvis Gratton, Le Party, Le Temps des bouffons et Octobre, il signe ici La liberté n'est pas une marque de yogourt. Quel jeu de mot amusant! Sous l'ironie ''falardienne'', ce livre est un recueil de lettres, d'articles et de projets de cecinéaste québécois bien connu pour son caractère de polémiste politique.
Ici, il délaisse un peu la politique et les injustices sociales pour nous parler de sa passion: le cinéma.
Ses idées, ses projets, le manque de financement et les déboires pour en obtenir, sa vision sur le sujet.

Une combinaison d'esprit, de réalisme, de sensibilité et d'ironie par un cinéaste d'ici qui ne s'est jamais pris pour un autre et qui, de plus, n'a jamais eu peur de dire, sans détour, ce qu'il en pensait.
(dernière de couverture)

Extrait:
« Contre des morts embaumés et souriants de la publicité, du cinéma et de la télévision, j’ai voulu montrer des vivants. Des vivants ramassés au fond des poubelles, au fond de l’égout. Et je les ai vus, ces gens de bien, ceux qui possèdent des biens, faire la fine bouche et parler de vulgarité. (…) La véritable vulgarité, pour moi, c’est un plein de marde à cravate et à attaché-case qui, sûr de lui, m’envoie un mémo pour couper une scène, une phrase, un mot, fort des quèques piasses qu’il a investies. »




FALARDEAU, Pierre, La liberté n'est pas une marque de yogourt, Les éditions internationales Alain Stanké, 1995

Vie de quartier

Je voudrais qu'on m'efface



Hochelaga-Maisonneuve. S’y croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin, chacun de son côté du Bloc, chacun au départ de sa vie. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils arrivent. Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les virées alcoolisées des adultes et la classe des « orthos » où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau. Y arriveront-ils ?


Dans un langage cru et populaire, adoptant une écriture de style cinématographique,
Anais Barbeau-Lavalette nous offre un premier roman touchant. S'impliquant dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, surtout avec les enfants du Dr. Julien, l'auteure est également réalisatrice (Le Ring - 2007).  Inspiré de ses rencontres avec des jeunes du quartier, ce livre nous présente l'enfance de façon vivante et naïve, parfois meurtrie, reflétant l'énergie des quartiers populaires.


BARBEAU-LAVALETTE, Anais, Je voudrais qu'on m'efface, collection AmÉrica, Éditions Hurtubise



Regard sur notre métropole

Les Aurores montréales

Chaque nouvelle de ce recueil offre une vision différente de témoins de la vie dans la métropole. Mise en lumière sous autant d'angles, Montréal se multiplie en facettes qui nous démontre bien son caractère particulier, où cohabitent ces échantillons d'humanité dans une mosaïque plus qu'émouvante.


À travers une écriture brillante se côtoient le raffinement, l'élégance, l'atrocité, la fierté, l'injustice. 
À lire et à relire pour les amoureux la Grande Ville....


Extrait «Rue Sainte-Catherine»



«Le meilleur endroit pour quêter, rue Sainte-Catherine, c'est sous la grosse sculpture à côté du complexe Desjardins, qui ressemble à un cheval volant ou à une chauve-souris à deux têtes selon la quantité de gin blanc avalée. 
Là, il y a de l'espace, de l'intimité et de la visibilité en même temps, et surtout un toit pour se protéger de la pluie ou du soleil, même si le soleil est rarement un problème à Montréal. De belles phrases sont gravées sur les parois (""La société de demain appartiendra tout entière à ceux qui savent s'unir","L'union pour la vie plutôt que la lutte pour la vie", "S'unir pour servir"), ronronnantes comme des sentences de mononcles dans des partys de familles qui tu n'as jamais eues. 
C'est une vraie bonne sculpture aussi confortable qu'un début de maison, et si je rencontrais l'artiste qui l'a faite, ça ne me gênerait pas du tout de lui serrer la main.
C'est mon abri à moi, tout le monde le sait, même le sournois de Pou qui vient de me le piquer.»




PROULX, Monique, Les Aurores montréales, nouvelles, Les Éditions Boréal, 1997

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L'intégration... mais à quel prix?

Ils sont de plus en plus nombreux dans nos classes et les services offerts dans les écoles ne correspondent pas toujours à leurs besoins : les élèves handicapés ou en difficultés d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA).

Intégration scolaire: Concept, apparu dans les années 1970, désignant le fait qu’on place un élève ayant des besoins particuliers (handicap ou difficultés d’adaptation ou d’apprentissage) dans un environnement adapté à ses besoins, comme dans une classe spéciale.

Inclusion scolaire: Apparu au début de la décennie 1990, concept désignant le fait qu’on place cet élève dans une classe ordinaire dans l’école de son quartier avec des jeunes de son âge. 

La nouvelle politique d'adaptation scolaire du MELS (2000),  Une école adaptée à tous ses élèves   souligne l’importance de la prévention, basée sur la mise en place de conditions propices aux apprentissages, et la nécessité d’intervenir rapidement dès les premières manifestations des difficultés. Dans le but d’actualiser cette voie d’action privilégiée, le Ministère a introduit la notion d’élèves à risque (2007) et aboli la déclaration des élèves en difficulté, afin de s’assurer que tout élève rencontrant certaines difficultés dans son parcours scolaire fera l’objet d’une attention particulière, sans qu'il soit nécessaire de le reconnaître comme un élève handicapé ou en difficulté. La politique préconise que l’organisation des services éducatifs soit au service de l’élève et qu'elle soit basée sur une approche individualisée de réponse aux besoins et aux capacités de l’élève.


Comme l'intégration ou l'inclusion scolaire représente une idéologie où les besoins de l'enfant sont au coeur des considérations, ces approches semblent intéressantes. Pourtant, selon ma courte expérience dans le milieu lors de mes stages, la situation d'inclusion scolaire n'est pas toujours la meilleure ni pour l'enfant, ni pour le milieu. Les services offerts aux élèves ne sont pas assez nombreux et sont souvent restreints soit par manque de budget, soit par manque de ressources humaines. Souvent, les services sont utilisés à pleine capacité par les élèves EHDAA selon une évaluation des priorités. Ce qui veut dire que certains élèves EHDAA ne peuvent pas en profiter pleinement et que les élèves réguliers qui auraient besoin de ces services également ne peuvent y avoir accès, faute de places manquantes.

Malgré le fait que, dans le baccalauréat actuel en enseignement primaire, nous avons actuellement deux cours consacrés entièrement aux enfants EHDAA, la formation à cet effet est toujours déficiente. Il est toujours difficile de savoir comment agir, quels voies pédagogiques prendre avec ces enfants. Or, on ne pourrait pas non plus faire une formation complète en éducation spécialisée ou en adaptation scolaire. Je crois donc que les personnes formées exclusivement pour s'occuper de cette clientèle sont les mieux outillées pour travailler avec eux. 



Finalement, voici ci-dessous les résultats d'une recherche mené par le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport même, qui représente également mon point de vue sur la question. En effet, même si le concept d'inclusion scolaire semble bénéfique pour les enfants, je crains malheureusement que dans les conditions actuelles, selon la structure des milieux scolaires, il n'est pas envisageable de réaliser ce projet pour qu'il atteigne un seuil optimal. La manière dont le système de ressources pour ces élèves inclus fonctionne n'est pas efficace et apporte beaucoup plus de complications qu'autre chose.

L’intégration des élèves présentant des difficultés affectives et comportementales dans les écoles primaires: un modèle innovateur(MELS, 2005) [PDF]
« Nancy Heath, professeure en psychoéducation à l’Université McGill, a effectué, avec une équipe de chercheures, l’évaluation d’un modèle de services offerts aux écoles et aux familles afin de faciliter l’intégration dans les classes régulières des élèves présentant des difficultés. L’étude évaluative a relevé que le modèle est avantageux pour les enfants souffrant de difficultés affectives et comportementales, mais que l’objectif d’inclusion visé est difficilement réalisable dans l’ensemble des écoles dans le système actuel. »

(site internet de RIRE : Réseau d'information pour la réussite éducative)



Article paru dans le Devoir août 2004  :

Les services donnent-ils les résultats escomptés?






Article paru sur le site de Radio-Canada Information avril 2010

Plus de classe normale pour Lucie




*La petite Lucie était dans ma classe de stage 2 en maternelle.


Le cas de Lucie
La mère de Lucie se bat depuis plusieurs années pour que sa fille ayant une paralysie cérébrale, déficience intellectuelle lourde et ayant une vision de 6%, soit intégrée dans des groupes standards. Elle a obtenu gain de cause pour la garderie. Et maintenant, sa fille de 7 ans est admise dans une maternelle ordinaire de la Commission scolaire de Montréal, à l’école Élan, plus spécifiquement dans ma classe de stage II.  Nous avions discuté de ce cas dans le cadre du cours d’EHDAA le semestre dernier et la majorité des étudiants en étaient venus à la conclusion que le mieux pour Lucie serait de fréquenter une école spéciale. En effet, pour l’avoir vécu, malgré tous les efforts d’intégration et d’adaptation du programme au préscolaire et de l’école (rampe d’accès, cabinet de toilette adapté, service d’une éducatrice spécialisée et d’une préposée pour lui donner à manger et changer ses couches, etc.), Lucie pouvait faire de plus grands progrès dans une école adaptée à ses besoins où elle trouverait du personnel qualifié, un groupe restreint et les commodités dont elle a besoin. La question qu'on devrait se poser est de savoir si l'enfant peut suivre le groupe et progresser normalement sans causer une surcharge de travail à l'enseignant et ralentir le groupe. Dans ce genre de cas, on ne peut se baser uniquement sur des faits émotifs ou politiques.

Le cas d’intégration de Lucie n’a pas été réalisé dans les normes, et l’équipe-école a vécue une énorme crise par rapport à cet évènement qui a divisé les membres du personnel. La directrice a du engager un animateur à la vie spirituelle et un psychologue pour faire des séances de groupe avec l’équipe-école afin de ramener un climat de travail favorable. En raison de considération éthique, je ne m’étendrai pas trop sur le sujet, mais plusieurs enseignants dans cette école ont failli à cette compétence, l'éthique, dans le débat sur les besoins de scolarisation de la petite Lucie.

La sur-stimulation des enfants: une pandémie de notre époque?



Métro, boulot, dodo! Notre rythme de vie surchargé actuel se répercute-t-il sur nos enfants?
Laissons nous le temps aux enfants de seulement jouer, créer et d'avoir du temps libre pour exploiter leur imaginaire?






Cliquez sur l'image pour visionner le court-métrage de Claude Cloutier, inspiré par l’article 31 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, qui consacre le droit au repos et aux loisirs.

Chroniques d'esprit


Avard Chronique      


Avard chronique: déviation du regard qui provoque un état d'esprit subversif. Le malade subit alors une enflure du sens critique par rapport au monde qui l'entoure.


Auteur et scénariste québécois prolifique , François Avard nous ouvre ses pensées pour une critique lucide, intelligente et parfois cocasse de notre société. Il ajoute annotations et croquis à la fin de ses textes. Avec une préface sensible à la Pierre Falardeau. À déguster à petites bouchées...  :)









AVARD, François, Avard Chronique, Les Éditions des Intouchables, 2008

Lettre d'opinion : Les devoirs à la maison

Les devoirs à la maison




Dans le cadre du cours FPM3550, nous avons exploré plusieurs sujets chauds de l'actualité en éducation sous forme de débats. Nous devions par la suite piger un sujet et rédiger une lettre d'opinion sur ce thème.  


Donner des devoirs à la maison est une pratique habituelle bien ancrée dans les moeurs culturelles québécoises depuis bon nombre d'années. La majorité des enseignants demandent qu'une partie de travaux soit réalisée à la maison sans avoir même pensé à se questionner sur la validité de cette pratique. Pourtant, est-il vraiment pertinent et bénéfique pour l'élève de donner des devoirs à la maison?

D'abord, les devoirs sont de courts exercices que l'élève doit réaliser hors classe afin de consolider ses apprentissages acquis en classe. Ces travaux peuvent également être utilisés pour faire ressortir les connaissances antérieures des élèves à propos d'un sujet que l'enseignant verra en classe prochainement.
Or, il n'est pas rare de constater que certaines tâches remises portent sur des notions que les élèves verront au courant de la semaine ou ont survolées brièvement. Comme les exigences de notre société moderne sont élevées et que notre train de vie est beaucoup trop chargé, il est courant que le parent n'ait pas beaucoup de temps à consacrer pour soutenir son enfant lors de la période de devoirs. Cela s'il possède une période de devoirs à son horaire, car bien souvent les enfants suivent celui des parents: service de garde jusqu'à 18h, cours de hockey, natation ou autre, repas, bain et dodo!

D'ailleurs, la plupart des parents font des pieds et des mains pour arriver à concilier travail et famille. Le temps de qualité parents/enfants est fortuit et la période de devoirs est souvent considérée comme un supplice. Il existe néanmoins plusieurs moyens de faire travailler les élèves à la maison de façon plaisante et créative. En effet, l'enseignant peut demander de lire un petit livre par semaine avec le parent. Les élèves pourraient également créer un jeu-questionnaire comportant des notions d'univers social, par exemple, et devoir jouer à la maison avec leurs parents. Ce type d'activité à caractère pédagogique permet au parent de passer un moment privilégié de qualité avec son enfant tout en s'investissant dans son rôle éducatif de façon ludique.


On entend parfois que les élèves en difficulté comportementale ou d'apprentissage sont moins sujets à s'impliquer dans leurs devoirs à la maison. Il est alors ardu pour un parent de se battre contre son enfant chaque soir durant une heure. C'est toutefois à l'enseignant de pratiquer la différenciation autant pour les tâches envoyées à la maison que ceux réalisées en classe. Celui-ci doit se conscientiser face aux devoirs qu'il fait parvenir aux parents. Selon une étude, les travaux à la maison ne devraient pas dépasser environ dix minutes par année de niveau scolaire. Ainsi, une enfant de 1ère année devrait faire 10 minutes de devoirs, un élève de deuxième année 20 minutes, et ainsi de suite. Il peut être également plus aisé pour un parent de parfaire cette responsabilité si on lui laisse plus de latitude dans son organisation du temps. Un système de devoirs et de leçons qui s'établit du lundi au lundi peut permettre à la famille de planifier plus efficacement son temps et même de réaliser certaines tâches la fin de semaine.

Les devoirs sont un outil pour développer et évaluer l'autonomie de l'élève et automatiser chez lui une méthode de travail continue. Si l'élève est conditionné dès son jeune âge à rapporter des tâches à la maison et à développer des stratégies d'organisation, il ne sera pas pris de cours lors de son passage au secondaire et, espérons le, lors de ses études postsecondaires. 

En somme, si le contenu des devoirs à la maison est cohérent avec les acquis des élèves et qu'il y a une bonne communication entre le milieu scolaire et le milieu familial, les exercices à la maison seront bénéfiques autant pour l'enfant que pour l'enseignant. Il suffit de ne pas donner de devoirs simplement pour donner des devoirs. 
Le fait que les enfants n'aient plus de temps pour flâner, jouer dehors et laisser jaillir leur créativité tient plus d'un problème d'ordre social qui reflète un changement de priorités dans les valeurs de certaines communautés nord-américaines.


Allô Prof!
Site québécois d'aide aux devoirs, bibliothèque virtuelle
et jeux & exercices pour tous les niveaux





Article Radio-Canada : Devoirs et leçons, le temps manque



Compétence 8

Intégrer les technologies de l’information et  des communications aux fins  de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.

Généralement, ce que les enfants connaissent des technologies de l'information, communément nommés TICS dans le milieu scolaire, se résume aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo en ligne sur ordinateur ou sur une console et aux forums de clavardage. C'est pourquoi il est toujours intéressant de leur faire découvrir de nouveaux aspects de la technologie de l'information. En effet, cela regroupe non seulement les ordinateurs, mais également les équipements vidéo et numériques tels que appareil photographique ou vidéo, enregistreuse, programme de montage, etc. 

Créer un documentaire, effectuer des montages photos, apprendre à utiliser les ressources Internet ou d'un logiciel de traitement de texte peuvent être des activités intéressantes à promouvoir dès le primaire. Les possibilités de création et de projets sont inépuisables!

Dans mon école de stage I, le portail informatique de l'école offrait un site de clavardage et d'aide aux devoirs entre les élèves de chacun des niveaux. De plus, certains devoirs pouvaient être fait via le portail informatique de la classe. Le travail était mis en ligne et les élèves pouvaient parfois s'auto-corriger, selon le type de devoir, grâce à un système qui leur mentionnait si une réponse était bonne ou mauvaise. Lorsqu'il n'y avait pas d'autocorrection possible, le devoir devait être imprimée à la maison et corrigée en classe le lendemain matin. Les élèves étaient doublement motivés à exécuter la tâche. Il n'y avait pas de tableau électronique interactif dans ma classe de stage, mais il y en avait quatre dans l'école. Les élèves adoraient aller au tableau. L'enseignement était facilité et les perspectives de tout ce que les enseignants pouvaient faire avec ce tableau étaient excitantes.

Pourtant, il faut toutefois admettre que les enseignants qui obtenaient ces tableaux avaient peu de formation pour les utiliser. Ils devaient découvrir par eux-mêmes toutes les fonctions et la liberté d'exécution qu'apportait ce tableau. 

*Suite à l'annonce du premier ministre Charest sur son plan d'injecter de l'argent dans le milieu de l'éducation pour obtenir un tableau interactif électronique et un portable pour chaque enseignant au Québec, beaucoup d'encre a coulé. Comme les principales demandes du corps enseignant sont plutôt axées sur la réduction du nombre d'élèves dans les classes, sur l'augmentation des services aux élèves en difficulté et sur le salaire, je trouve que cette annonce est un bonbon pour calmer les ardeurs revendicatrices.

Vous trouverez, en cliquant ci-dessous, un texte d'opinion écrit par Monsieur Raynald Richer




La formation déficiente des enseignants au niveau des TICS

Bien qu'actuellement dans le baccalauréat en Enseignement primaire à l'UQAM nous ayons un cours sur les technologies de l'information, notre formation à l'égard des TICS et sur les nombreuses possibilités que cela apporte n'est pas assez soutenue. 

Nombre d'enseignants qui sont sur le marché du travail n'exploitent pas correctement ces outils.
La plupart du temps, les ordinateurs ne sont utilisés que pour la collecte d'informations lors d'un travail de recherche. Plusieurs commissions scolaires manquent de matériel et de connaissances à ce sujet. Le soutien technique est rare et les agents de soutien technique engagés par les commissions scolaires n'ont pas la latitude nécessaire pour mettre en place des outils qui serviraient à l'élaboration de projets plus poussés avec les élèves. 
En effet, dans mon école de stage III de la Commission scolaire de Montréal, les ordinateurs du laboratoire informatique n'étaient pas fonctionnels depuis plus de six mois suite à l'entrée d'un virus dans le système. Les élèves, n'étant pas bien encadrés lors de la période au laboratoire, avaient déréglés le système informatique. Le manque de ressource au niveau des techniciens en informatique poussait l'école à devoir attendre jusqu'en février pour un rendez-vous avec celui-ci. La direction d'école demandait un système de mot de passe et un programme spécialisé pour des projets avec les élèves, mais la politique d'informatique de la CSDM ne permettait pas à l'école de pouvoir accéder à ce genre de programme.

Un article en ligne sur le site de Direction Informatique (actualités dans le monde informatique) établit une analyse des problèmes que confrontent les enseignants face aux TICS actuellement en milieu scolaire. 







L'exploitation des TICS à un autre niveau

Le site Récit du préscolaire propose un programme de portfolio en ligne simple d'utilisation et facile d'accès, ce qui fait le bonheur des parents, des enfants et des enseignants! Ce site offre également des documents d'accompagnement, des capsules vidéos et une banque de sons et d'images pour enrichir le portfolio, les outils des enseignants ou les créations d'élèves.

Site du portfolio numérique du Récit préscolaire



Au niveau pédagogique, la télécollaboration et la vidéoconférence peuvent être des outils pratiques pour échanger entre écoles. Dans le milieu scolaire en région, ce genre de système a pu, entre autres, sauver
la fermeture d'une école en Gaspésie! Vous pouvez visionner le reportage de l'émission Kilomètre-Zéro à Télé-Québec ci-dessous et consulter l'article paru en ligne sur le site de Direction informatique.

Comment préserver les écoles des villages - Kilomètre Zéro

Article sur l'apprentissage en réseau