La liberté n'est pas une marque de yogourt

La liberté n'est pas une marque de yogourt


Qui ne connait pas Pierre Falardeau? Père des films Elvis Gratton, Le Party, Le Temps des bouffons et Octobre, il signe ici La liberté n'est pas une marque de yogourt. Quel jeu de mot amusant! Sous l'ironie ''falardienne'', ce livre est un recueil de lettres, d'articles et de projets de cecinéaste québécois bien connu pour son caractère de polémiste politique.
Ici, il délaisse un peu la politique et les injustices sociales pour nous parler de sa passion: le cinéma.
Ses idées, ses projets, le manque de financement et les déboires pour en obtenir, sa vision sur le sujet.

Une combinaison d'esprit, de réalisme, de sensibilité et d'ironie par un cinéaste d'ici qui ne s'est jamais pris pour un autre et qui, de plus, n'a jamais eu peur de dire, sans détour, ce qu'il en pensait.
(dernière de couverture)

Extrait:
« Contre des morts embaumés et souriants de la publicité, du cinéma et de la télévision, j’ai voulu montrer des vivants. Des vivants ramassés au fond des poubelles, au fond de l’égout. Et je les ai vus, ces gens de bien, ceux qui possèdent des biens, faire la fine bouche et parler de vulgarité. (…) La véritable vulgarité, pour moi, c’est un plein de marde à cravate et à attaché-case qui, sûr de lui, m’envoie un mémo pour couper une scène, une phrase, un mot, fort des quèques piasses qu’il a investies. »




FALARDEAU, Pierre, La liberté n'est pas une marque de yogourt, Les éditions internationales Alain Stanké, 1995

Vie de quartier

Je voudrais qu'on m'efface



Hochelaga-Maisonneuve. S’y croisent sans se voir Roxane, Mélissa et Kevin, chacun de son côté du Bloc, chacun au départ de sa vie. À douze ans, ils composent avec le monde dans lequel ils arrivent. Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les virées alcoolisées des adultes et la classe des « orthos » où on essaie de les intégrer, ils plongent dans leur imaginaire et tentent de sauver leur peau. Y arriveront-ils ?


Dans un langage cru et populaire, adoptant une écriture de style cinématographique,
Anais Barbeau-Lavalette nous offre un premier roman touchant. S'impliquant dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, surtout avec les enfants du Dr. Julien, l'auteure est également réalisatrice (Le Ring - 2007).  Inspiré de ses rencontres avec des jeunes du quartier, ce livre nous présente l'enfance de façon vivante et naïve, parfois meurtrie, reflétant l'énergie des quartiers populaires.


BARBEAU-LAVALETTE, Anais, Je voudrais qu'on m'efface, collection AmÉrica, Éditions Hurtubise



Regard sur notre métropole

Les Aurores montréales

Chaque nouvelle de ce recueil offre une vision différente de témoins de la vie dans la métropole. Mise en lumière sous autant d'angles, Montréal se multiplie en facettes qui nous démontre bien son caractère particulier, où cohabitent ces échantillons d'humanité dans une mosaïque plus qu'émouvante.


À travers une écriture brillante se côtoient le raffinement, l'élégance, l'atrocité, la fierté, l'injustice. 
À lire et à relire pour les amoureux la Grande Ville....


Extrait «Rue Sainte-Catherine»



«Le meilleur endroit pour quêter, rue Sainte-Catherine, c'est sous la grosse sculpture à côté du complexe Desjardins, qui ressemble à un cheval volant ou à une chauve-souris à deux têtes selon la quantité de gin blanc avalée. 
Là, il y a de l'espace, de l'intimité et de la visibilité en même temps, et surtout un toit pour se protéger de la pluie ou du soleil, même si le soleil est rarement un problème à Montréal. De belles phrases sont gravées sur les parois (""La société de demain appartiendra tout entière à ceux qui savent s'unir","L'union pour la vie plutôt que la lutte pour la vie", "S'unir pour servir"), ronronnantes comme des sentences de mononcles dans des partys de familles qui tu n'as jamais eues. 
C'est une vraie bonne sculpture aussi confortable qu'un début de maison, et si je rencontrais l'artiste qui l'a faite, ça ne me gênerait pas du tout de lui serrer la main.
C'est mon abri à moi, tout le monde le sait, même le sournois de Pou qui vient de me le piquer.»




PROULX, Monique, Les Aurores montréales, nouvelles, Les Éditions Boréal, 1997

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L'intégration... mais à quel prix?

Ils sont de plus en plus nombreux dans nos classes et les services offerts dans les écoles ne correspondent pas toujours à leurs besoins : les élèves handicapés ou en difficultés d'adaptation ou d'apprentissage (EHDAA).

Intégration scolaire: Concept, apparu dans les années 1970, désignant le fait qu’on place un élève ayant des besoins particuliers (handicap ou difficultés d’adaptation ou d’apprentissage) dans un environnement adapté à ses besoins, comme dans une classe spéciale.

Inclusion scolaire: Apparu au début de la décennie 1990, concept désignant le fait qu’on place cet élève dans une classe ordinaire dans l’école de son quartier avec des jeunes de son âge. 

La nouvelle politique d'adaptation scolaire du MELS (2000),  Une école adaptée à tous ses élèves   souligne l’importance de la prévention, basée sur la mise en place de conditions propices aux apprentissages, et la nécessité d’intervenir rapidement dès les premières manifestations des difficultés. Dans le but d’actualiser cette voie d’action privilégiée, le Ministère a introduit la notion d’élèves à risque (2007) et aboli la déclaration des élèves en difficulté, afin de s’assurer que tout élève rencontrant certaines difficultés dans son parcours scolaire fera l’objet d’une attention particulière, sans qu'il soit nécessaire de le reconnaître comme un élève handicapé ou en difficulté. La politique préconise que l’organisation des services éducatifs soit au service de l’élève et qu'elle soit basée sur une approche individualisée de réponse aux besoins et aux capacités de l’élève.


Comme l'intégration ou l'inclusion scolaire représente une idéologie où les besoins de l'enfant sont au coeur des considérations, ces approches semblent intéressantes. Pourtant, selon ma courte expérience dans le milieu lors de mes stages, la situation d'inclusion scolaire n'est pas toujours la meilleure ni pour l'enfant, ni pour le milieu. Les services offerts aux élèves ne sont pas assez nombreux et sont souvent restreints soit par manque de budget, soit par manque de ressources humaines. Souvent, les services sont utilisés à pleine capacité par les élèves EHDAA selon une évaluation des priorités. Ce qui veut dire que certains élèves EHDAA ne peuvent pas en profiter pleinement et que les élèves réguliers qui auraient besoin de ces services également ne peuvent y avoir accès, faute de places manquantes.

Malgré le fait que, dans le baccalauréat actuel en enseignement primaire, nous avons actuellement deux cours consacrés entièrement aux enfants EHDAA, la formation à cet effet est toujours déficiente. Il est toujours difficile de savoir comment agir, quels voies pédagogiques prendre avec ces enfants. Or, on ne pourrait pas non plus faire une formation complète en éducation spécialisée ou en adaptation scolaire. Je crois donc que les personnes formées exclusivement pour s'occuper de cette clientèle sont les mieux outillées pour travailler avec eux. 



Finalement, voici ci-dessous les résultats d'une recherche mené par le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport même, qui représente également mon point de vue sur la question. En effet, même si le concept d'inclusion scolaire semble bénéfique pour les enfants, je crains malheureusement que dans les conditions actuelles, selon la structure des milieux scolaires, il n'est pas envisageable de réaliser ce projet pour qu'il atteigne un seuil optimal. La manière dont le système de ressources pour ces élèves inclus fonctionne n'est pas efficace et apporte beaucoup plus de complications qu'autre chose.

L’intégration des élèves présentant des difficultés affectives et comportementales dans les écoles primaires: un modèle innovateur(MELS, 2005) [PDF]
« Nancy Heath, professeure en psychoéducation à l’Université McGill, a effectué, avec une équipe de chercheures, l’évaluation d’un modèle de services offerts aux écoles et aux familles afin de faciliter l’intégration dans les classes régulières des élèves présentant des difficultés. L’étude évaluative a relevé que le modèle est avantageux pour les enfants souffrant de difficultés affectives et comportementales, mais que l’objectif d’inclusion visé est difficilement réalisable dans l’ensemble des écoles dans le système actuel. »

(site internet de RIRE : Réseau d'information pour la réussite éducative)



Article paru dans le Devoir août 2004  :

Les services donnent-ils les résultats escomptés?






Article paru sur le site de Radio-Canada Information avril 2010

Plus de classe normale pour Lucie




*La petite Lucie était dans ma classe de stage 2 en maternelle.


Le cas de Lucie
La mère de Lucie se bat depuis plusieurs années pour que sa fille ayant une paralysie cérébrale, déficience intellectuelle lourde et ayant une vision de 6%, soit intégrée dans des groupes standards. Elle a obtenu gain de cause pour la garderie. Et maintenant, sa fille de 7 ans est admise dans une maternelle ordinaire de la Commission scolaire de Montréal, à l’école Élan, plus spécifiquement dans ma classe de stage II.  Nous avions discuté de ce cas dans le cadre du cours d’EHDAA le semestre dernier et la majorité des étudiants en étaient venus à la conclusion que le mieux pour Lucie serait de fréquenter une école spéciale. En effet, pour l’avoir vécu, malgré tous les efforts d’intégration et d’adaptation du programme au préscolaire et de l’école (rampe d’accès, cabinet de toilette adapté, service d’une éducatrice spécialisée et d’une préposée pour lui donner à manger et changer ses couches, etc.), Lucie pouvait faire de plus grands progrès dans une école adaptée à ses besoins où elle trouverait du personnel qualifié, un groupe restreint et les commodités dont elle a besoin. La question qu'on devrait se poser est de savoir si l'enfant peut suivre le groupe et progresser normalement sans causer une surcharge de travail à l'enseignant et ralentir le groupe. Dans ce genre de cas, on ne peut se baser uniquement sur des faits émotifs ou politiques.

Le cas d’intégration de Lucie n’a pas été réalisé dans les normes, et l’équipe-école a vécue une énorme crise par rapport à cet évènement qui a divisé les membres du personnel. La directrice a du engager un animateur à la vie spirituelle et un psychologue pour faire des séances de groupe avec l’équipe-école afin de ramener un climat de travail favorable. En raison de considération éthique, je ne m’étendrai pas trop sur le sujet, mais plusieurs enseignants dans cette école ont failli à cette compétence, l'éthique, dans le débat sur les besoins de scolarisation de la petite Lucie.

La sur-stimulation des enfants: une pandémie de notre époque?



Métro, boulot, dodo! Notre rythme de vie surchargé actuel se répercute-t-il sur nos enfants?
Laissons nous le temps aux enfants de seulement jouer, créer et d'avoir du temps libre pour exploiter leur imaginaire?






Cliquez sur l'image pour visionner le court-métrage de Claude Cloutier, inspiré par l’article 31 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, qui consacre le droit au repos et aux loisirs.

Chroniques d'esprit


Avard Chronique      


Avard chronique: déviation du regard qui provoque un état d'esprit subversif. Le malade subit alors une enflure du sens critique par rapport au monde qui l'entoure.


Auteur et scénariste québécois prolifique , François Avard nous ouvre ses pensées pour une critique lucide, intelligente et parfois cocasse de notre société. Il ajoute annotations et croquis à la fin de ses textes. Avec une préface sensible à la Pierre Falardeau. À déguster à petites bouchées...  :)









AVARD, François, Avard Chronique, Les Éditions des Intouchables, 2008

Lettre d'opinion : Les devoirs à la maison

Les devoirs à la maison




Dans le cadre du cours FPM3550, nous avons exploré plusieurs sujets chauds de l'actualité en éducation sous forme de débats. Nous devions par la suite piger un sujet et rédiger une lettre d'opinion sur ce thème.  


Donner des devoirs à la maison est une pratique habituelle bien ancrée dans les moeurs culturelles québécoises depuis bon nombre d'années. La majorité des enseignants demandent qu'une partie de travaux soit réalisée à la maison sans avoir même pensé à se questionner sur la validité de cette pratique. Pourtant, est-il vraiment pertinent et bénéfique pour l'élève de donner des devoirs à la maison?

D'abord, les devoirs sont de courts exercices que l'élève doit réaliser hors classe afin de consolider ses apprentissages acquis en classe. Ces travaux peuvent également être utilisés pour faire ressortir les connaissances antérieures des élèves à propos d'un sujet que l'enseignant verra en classe prochainement.
Or, il n'est pas rare de constater que certaines tâches remises portent sur des notions que les élèves verront au courant de la semaine ou ont survolées brièvement. Comme les exigences de notre société moderne sont élevées et que notre train de vie est beaucoup trop chargé, il est courant que le parent n'ait pas beaucoup de temps à consacrer pour soutenir son enfant lors de la période de devoirs. Cela s'il possède une période de devoirs à son horaire, car bien souvent les enfants suivent celui des parents: service de garde jusqu'à 18h, cours de hockey, natation ou autre, repas, bain et dodo!

D'ailleurs, la plupart des parents font des pieds et des mains pour arriver à concilier travail et famille. Le temps de qualité parents/enfants est fortuit et la période de devoirs est souvent considérée comme un supplice. Il existe néanmoins plusieurs moyens de faire travailler les élèves à la maison de façon plaisante et créative. En effet, l'enseignant peut demander de lire un petit livre par semaine avec le parent. Les élèves pourraient également créer un jeu-questionnaire comportant des notions d'univers social, par exemple, et devoir jouer à la maison avec leurs parents. Ce type d'activité à caractère pédagogique permet au parent de passer un moment privilégié de qualité avec son enfant tout en s'investissant dans son rôle éducatif de façon ludique.


On entend parfois que les élèves en difficulté comportementale ou d'apprentissage sont moins sujets à s'impliquer dans leurs devoirs à la maison. Il est alors ardu pour un parent de se battre contre son enfant chaque soir durant une heure. C'est toutefois à l'enseignant de pratiquer la différenciation autant pour les tâches envoyées à la maison que ceux réalisées en classe. Celui-ci doit se conscientiser face aux devoirs qu'il fait parvenir aux parents. Selon une étude, les travaux à la maison ne devraient pas dépasser environ dix minutes par année de niveau scolaire. Ainsi, une enfant de 1ère année devrait faire 10 minutes de devoirs, un élève de deuxième année 20 minutes, et ainsi de suite. Il peut être également plus aisé pour un parent de parfaire cette responsabilité si on lui laisse plus de latitude dans son organisation du temps. Un système de devoirs et de leçons qui s'établit du lundi au lundi peut permettre à la famille de planifier plus efficacement son temps et même de réaliser certaines tâches la fin de semaine.

Les devoirs sont un outil pour développer et évaluer l'autonomie de l'élève et automatiser chez lui une méthode de travail continue. Si l'élève est conditionné dès son jeune âge à rapporter des tâches à la maison et à développer des stratégies d'organisation, il ne sera pas pris de cours lors de son passage au secondaire et, espérons le, lors de ses études postsecondaires. 

En somme, si le contenu des devoirs à la maison est cohérent avec les acquis des élèves et qu'il y a une bonne communication entre le milieu scolaire et le milieu familial, les exercices à la maison seront bénéfiques autant pour l'enfant que pour l'enseignant. Il suffit de ne pas donner de devoirs simplement pour donner des devoirs. 
Le fait que les enfants n'aient plus de temps pour flâner, jouer dehors et laisser jaillir leur créativité tient plus d'un problème d'ordre social qui reflète un changement de priorités dans les valeurs de certaines communautés nord-américaines.


Allô Prof!
Site québécois d'aide aux devoirs, bibliothèque virtuelle
et jeux & exercices pour tous les niveaux





Article Radio-Canada : Devoirs et leçons, le temps manque



Compétence 8

Intégrer les technologies de l’information et  des communications aux fins  de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.

Généralement, ce que les enfants connaissent des technologies de l'information, communément nommés TICS dans le milieu scolaire, se résume aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo en ligne sur ordinateur ou sur une console et aux forums de clavardage. C'est pourquoi il est toujours intéressant de leur faire découvrir de nouveaux aspects de la technologie de l'information. En effet, cela regroupe non seulement les ordinateurs, mais également les équipements vidéo et numériques tels que appareil photographique ou vidéo, enregistreuse, programme de montage, etc. 

Créer un documentaire, effectuer des montages photos, apprendre à utiliser les ressources Internet ou d'un logiciel de traitement de texte peuvent être des activités intéressantes à promouvoir dès le primaire. Les possibilités de création et de projets sont inépuisables!

Dans mon école de stage I, le portail informatique de l'école offrait un site de clavardage et d'aide aux devoirs entre les élèves de chacun des niveaux. De plus, certains devoirs pouvaient être fait via le portail informatique de la classe. Le travail était mis en ligne et les élèves pouvaient parfois s'auto-corriger, selon le type de devoir, grâce à un système qui leur mentionnait si une réponse était bonne ou mauvaise. Lorsqu'il n'y avait pas d'autocorrection possible, le devoir devait être imprimée à la maison et corrigée en classe le lendemain matin. Les élèves étaient doublement motivés à exécuter la tâche. Il n'y avait pas de tableau électronique interactif dans ma classe de stage, mais il y en avait quatre dans l'école. Les élèves adoraient aller au tableau. L'enseignement était facilité et les perspectives de tout ce que les enseignants pouvaient faire avec ce tableau étaient excitantes.

Pourtant, il faut toutefois admettre que les enseignants qui obtenaient ces tableaux avaient peu de formation pour les utiliser. Ils devaient découvrir par eux-mêmes toutes les fonctions et la liberté d'exécution qu'apportait ce tableau. 

*Suite à l'annonce du premier ministre Charest sur son plan d'injecter de l'argent dans le milieu de l'éducation pour obtenir un tableau interactif électronique et un portable pour chaque enseignant au Québec, beaucoup d'encre a coulé. Comme les principales demandes du corps enseignant sont plutôt axées sur la réduction du nombre d'élèves dans les classes, sur l'augmentation des services aux élèves en difficulté et sur le salaire, je trouve que cette annonce est un bonbon pour calmer les ardeurs revendicatrices.

Vous trouverez, en cliquant ci-dessous, un texte d'opinion écrit par Monsieur Raynald Richer




La formation déficiente des enseignants au niveau des TICS

Bien qu'actuellement dans le baccalauréat en Enseignement primaire à l'UQAM nous ayons un cours sur les technologies de l'information, notre formation à l'égard des TICS et sur les nombreuses possibilités que cela apporte n'est pas assez soutenue. 

Nombre d'enseignants qui sont sur le marché du travail n'exploitent pas correctement ces outils.
La plupart du temps, les ordinateurs ne sont utilisés que pour la collecte d'informations lors d'un travail de recherche. Plusieurs commissions scolaires manquent de matériel et de connaissances à ce sujet. Le soutien technique est rare et les agents de soutien technique engagés par les commissions scolaires n'ont pas la latitude nécessaire pour mettre en place des outils qui serviraient à l'élaboration de projets plus poussés avec les élèves. 
En effet, dans mon école de stage III de la Commission scolaire de Montréal, les ordinateurs du laboratoire informatique n'étaient pas fonctionnels depuis plus de six mois suite à l'entrée d'un virus dans le système. Les élèves, n'étant pas bien encadrés lors de la période au laboratoire, avaient déréglés le système informatique. Le manque de ressource au niveau des techniciens en informatique poussait l'école à devoir attendre jusqu'en février pour un rendez-vous avec celui-ci. La direction d'école demandait un système de mot de passe et un programme spécialisé pour des projets avec les élèves, mais la politique d'informatique de la CSDM ne permettait pas à l'école de pouvoir accéder à ce genre de programme.

Un article en ligne sur le site de Direction Informatique (actualités dans le monde informatique) établit une analyse des problèmes que confrontent les enseignants face aux TICS actuellement en milieu scolaire. 







L'exploitation des TICS à un autre niveau

Le site Récit du préscolaire propose un programme de portfolio en ligne simple d'utilisation et facile d'accès, ce qui fait le bonheur des parents, des enfants et des enseignants! Ce site offre également des documents d'accompagnement, des capsules vidéos et une banque de sons et d'images pour enrichir le portfolio, les outils des enseignants ou les créations d'élèves.

Site du portfolio numérique du Récit préscolaire



Au niveau pédagogique, la télécollaboration et la vidéoconférence peuvent être des outils pratiques pour échanger entre écoles. Dans le milieu scolaire en région, ce genre de système a pu, entre autres, sauver
la fermeture d'une école en Gaspésie! Vous pouvez visionner le reportage de l'émission Kilomètre-Zéro à Télé-Québec ci-dessous et consulter l'article paru en ligne sur le site de Direction informatique.

Comment préserver les écoles des villages - Kilomètre Zéro

Article sur l'apprentissage en réseau